Le XXème siècle n’a pas été marqué par Le Grand Soir libérateur. Les horizons se sont restreints et nos attentes dissoutes dans la faillite des grandes idéologies. Notre énergie a été mise sous la tutelle de la pensée unique, elle a été confisquée, congelée. On veut nous faire croire que l’ivresse de la consommation constitue un refuge, mais l’Homme ne vit pas que de pain.
Pourtant la réforme de la société reste imaginable, possible parce que ce sont toujours les Hommes qui font l’Histoire. Il est vrai que nous ne maîtrisons pas encore les outils nécessaires à sa transformation d’autant que la tâ che est rude parce que nous sommes noyés dans cette société de communication qui nous impose ses schémas ses modes de pensée. Ceux que nous utilisons encore ont été créés et mis au point par les générations précédentes, dans d’autres contextes, pour d’autres époques et ils ne fonctionnent plus.
Par où commencer ? Que reste t’il comme grande cause qui justifierait le dévouement d’une vie, qui permettrait de mobiliser les âmes et les énergies ? Qu’est ce qui vaut encore la peine d’être vécu ? Y a t’il quelque part un enjeu plus grand que nous qui justifierai qu’on lui sacrifie du temps et des efforts ?
Pourtant la réforme de la société reste imaginable, possible parce que ce sont toujours les Hommes qui font l’Histoire. Il est vrai que nous ne maîtrisons pas encore les outils nécessaires à sa transformation d’autant que la tâ che est rude parce que nous sommes noyés dans cette société de communication qui nous impose ses schémas ses modes de pensée. Ceux que nous utilisons encore ont été créés et mis au point par les générations précédentes, dans d’autres contextes, pour d’autres époques et ils ne fonctionnent plus.
Par où commencer ? Que reste t’il comme grande cause qui justifierait le dévouement d’une vie, qui permettrait de mobiliser les âmes et les énergies ? Qu’est ce qui vaut encore la peine d’être vécu ? Y a t’il quelque part un enjeu plus grand que nous qui justifierai qu’on lui sacrifie du temps et des efforts ?
A & JM BENARD le Vendredi 12 Octobre 2012 à 11:05 - www.autonomie88.eu
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Les régions du monde qui devaient accéder à l’indépendance ont réussi, peu ou prou, ce cheminement.
A La Réunion, le séparatisme s’est éteint en 1981. Cette situation nouvelle a changé la donne pour la droite départementaliste qui s’est retrouvée prise à contre-pied. Depuis, La Réunion s’est condamnée à reproduire les débats nationaux.
A La Réunion, le séparatisme s’est éteint en 1981. Cette situation nouvelle a changé la donne pour la droite départementaliste qui s’est retrouvée prise à contre-pied. Depuis, La Réunion s’est condamnée à reproduire les débats nationaux.
Le combat entre capitalisme et communisme a fourni au progrès social son énergie nécessaire et ses grandes causes. Avec la chute du Mur de Berlin en 1989, on a assisté à l’effondrement du communisme. D’une certaine manière, le clivage, les arguments “Droite/Gauche” ont perdu leur pertinence. Désormais, ils ne sont que des référents confortables et trompeurs. Les élites s’en servent pour masquer leur incapacité à produire de nouveaux débats, à dessiner de nouveaux horizons et pour préserver leurs acquis.
Dans le débat opposant le capitalisme au communisme, la démocratie
était passée sous silence, car elle était considérée comme une
conséquence naturelle, un produit dérivé de ces deux systèmes. On sait ce qu’il est advenu.
La Démocratie qui allait de soi, a souvent été bafouée. Néanmoins, sa marche en avant est engagée. Inexorablement, le premier de ses outils, le suffrage universel, s’impose peu à peu. Pour s’en convaincre, il suffit de voir les soubresauts du monde. Il ne reste que peu de régime qui puisse s'en dispenser.
Même les dictatures les plus pesantes se dotent d'une caricature de suffrage universel. Tous, nous savons que la démocratie finira par l’emporter.
Dès lors, le débat n’a plus lieu d’être. Francis Fukuyama a théorisé cette
victoire en prédisant qu’avec la défaite des totalitarismes viendrait la fin de l’Histoire.
était passée sous silence, car elle était considérée comme une
conséquence naturelle, un produit dérivé de ces deux systèmes. On sait ce qu’il est advenu.
La Démocratie qui allait de soi, a souvent été bafouée. Néanmoins, sa marche en avant est engagée. Inexorablement, le premier de ses outils, le suffrage universel, s’impose peu à peu. Pour s’en convaincre, il suffit de voir les soubresauts du monde. Il ne reste que peu de régime qui puisse s'en dispenser.
Même les dictatures les plus pesantes se dotent d'une caricature de suffrage universel. Tous, nous savons que la démocratie finira par l’emporter.
Dès lors, le débat n’a plus lieu d’être. Francis Fukuyama a théorisé cette
victoire en prédisant qu’avec la défaite des totalitarismes viendrait la fin de l’Histoire.
Mais Fukuyama a considéré que la démocratie était un état, or c’est un chemin, une valeur relative.
C’est une valeur relative dans l’espace : un pays est plus ou moins démocratique qu’un autre. Personne ne songe à mettre à égalité la démocratie russe selon Poutine et celle qui est installée en Europe occidentale. Pour autant la Russie est bien répertoriée dans les pays dits démocratiques.
C’est aussi une valeur relative dans le temps. Dans la France de la troisième république, les femmes ne votent pas, pour autant la France d’avant guerre est tout de même considérée comme une démocratie.
C’est un système qui est toujours en devenir, toujours à perfectionner.
C’est une valeur relative dans l’espace : un pays est plus ou moins démocratique qu’un autre. Personne ne songe à mettre à égalité la démocratie russe selon Poutine et celle qui est installée en Europe occidentale. Pour autant la Russie est bien répertoriée dans les pays dits démocratiques.
C’est aussi une valeur relative dans le temps. Dans la France de la troisième république, les femmes ne votent pas, pour autant la France d’avant guerre est tout de même considérée comme une démocratie.
C’est un système qui est toujours en devenir, toujours à perfectionner.
Confrontée à la disparition des idéologies qui l’avaient structurée, face
aux espoirs déçus, à la dévalorisation des anciennes références et à la
débandade intellectuelle qui s’en suivit, une partie de la gauche s’est
subitement retrouvée, dans l’urgence, sous l’étendard improvisé de l’anticapitalisme tandis qu’une autre partie s’emparait de l’écologie. Avec la fin précipitée des modèles marxistes et faute de pouvoir disposer immédiatement d’une argumentation conceptuelle de remplacement, l’anticapitalisme et l’écologie ont joué le rôle de l’idéologie de secours. Mais l'opposition à la financiarisation de nos société, la lutte contre les pollutions ne constituent un projet de société, ils ne servent que de « bouche trou » dans le vide idéologique qui s'est ouvert.
aux espoirs déçus, à la dévalorisation des anciennes références et à la
débandade intellectuelle qui s’en suivit, une partie de la gauche s’est
subitement retrouvée, dans l’urgence, sous l’étendard improvisé de l’anticapitalisme tandis qu’une autre partie s’emparait de l’écologie. Avec la fin précipitée des modèles marxistes et faute de pouvoir disposer immédiatement d’une argumentation conceptuelle de remplacement, l’anticapitalisme et l’écologie ont joué le rôle de l’idéologie de secours. Mais l'opposition à la financiarisation de nos société, la lutte contre les pollutions ne constituent un projet de société, ils ne servent que de « bouche trou » dans le vide idéologique qui s'est ouvert.
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