"Le Centre droit, plus que le Centre, a posé des jalons au cours des Législatives 2012. Thierry Robert est un député centriste. Nassimah Dindar et André Thien-Ah-Koon ont réalisé des scores plus qu'honorables au second tour, surtout si l'on tient compte du contexte de l'après Présidentielle et de la vague rose. Le Centre, et surtout le Centre droit, est aujourd'hui incontournable".


Le Centre droit aura un rôle prépondérant dans l'union de la Droite
"Aucun parti politique n'a tiré les enseignements de la Présidentielle et des Législatives 2012. La Droite, meurtrie, n'a jamais évoqué les raisons de sa débâcle. Le Centre, malgré ses bons résultats, n'a pas su capitaliser ses voix. Et sa percée. Tous ont déjà la tête aux Municipales 2014 et aux Régionales 2015. C'est sûr, il y a une carence en matière de discussion et réflexion politiques.

Concernant le Centre d'abord, avec Nassimah Dindar comme chef de file et avec des maires et conseillers généraux comme Thierry Robert (Saint-Leu) et Michel Dennemont (Les Avirons), le Centre (les Modérés du Conseil général), a montré qu'il est aussi une force populaire et électorale. Une structure politique crédible et légitime d'une part, et ancrée d'autre part, au sein d'une population sans doute un peu déçue par un renouvellement et rajeunissement de la classe politique qui a du mal à trouver sa place et son rythme.

Au Centre, un constat s'impose. Le Centre droit s'est renforcé avec les Modérés. Ce Centre droit qui se structure au sein de l'UDI (Union des démocrates et des indépendants) occupe l'espace laissé vacant par une Droite discrète.

Sa composition : Olivier Rivière (Saint-Philippe), Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, Stéphane Fouassin (Salazie), Serge Camatchy (Saint-André) ou Michel Lagourgue (Saint-Denis), montre que le Centre droit constitiue une nouvelle ligne de force à Droite. Sa position dans la plupart des villes, se révèle déterminante pour les Municipales 2014, et ce dans l'optique d'une liste d'union à Droite.

Le Centre droit aura un rôle prépondérant dans l'union de la Droite. Car, notre Centre droit est en passe de devenir le socle même de cette union de la Droite..."

Par OF 974 le Samedi 9 Mars 2013 | Commentaires (1)


Le maire de l'Entre-Deux a présenté hier les grandes lignes de son budget pour 2013. Un budget "réaliste et pragmatique pour maintenir l'équilibre de nos finances et la solvabilité et la crédibilité de notre commune auprès de nos partenaires publics et privés". Le conseil municipal de l'Entre-Deux doit aussi faire face au retour à la semaine de 4,5 jours à la prochaine rentrée sociale. 500.000 euros de plus en dépenses.


5 millions d'euros d'investissement pour l'économie réunionnaise
En préambule de sa conférence de presse hier, le maire et conseiller général de l'Entre-Deux, Bachyl Valy, a rappelé combien le contexte socio-économique est difficile, surtout pour les collectivités "qui ont vu leur budget réservé au social explosé". L'édile a aussi indiqué que "cette situation va se dégrader en 2014 et en 2015. "Le gouvernement a déjà annoncé moins de 1,5 milliard d'euros en 2014 pour les collectivités locales, et 3 milliards en moins pour 2015".

"Cette baisse aura des conséquences considérables pour nos collectivités qui ne peuvent prélever de recettes supplémentaires. Il s'agit pour nous, malgré tout, de maintenir le budget de notre commune dans une dynamique sociale et économique. Ainsi, nous avons tout fait pour garder notre niveau d'investissement. Même si le pourcentage est passé de 50 % en 2012 à 40 % en 2013, la municipalité injectera cette année 5 millions d'euros dans l'économie réunionnaise".

La maîtrise du budget de fonctionnement, 95 salariés pour plus de 130 contrats aidés, permet également à la commune de l'Entre-Deux de garder à un faible niveau son endettement. Et le niveau très correct des en-cours contribue aussi à un budget "réaliste, solide et pragmatique", et à une politique cohérente et probante sur plusieurs années. "Nous voulons éviter par exemple de gros investissements pendant une année, et ne rien faire les deux années suivantes".

Le retour à la semaine de 4,5 jours en école primaire à la prochaine rentrée scolaire, complique un peu plus cette gestion de chef d'entreprise ou de bon père de famille. "Ce changement du rythme scolaire, c'est 500.000 euros de dépenses supplémentaires dans notre budget. Nous devons recevoir 41.000 euros de l'Etat, et c'est à nous de trouver les 460.000 euros qui manquent. L'Etat met en place sa politique et ce sont les collectivités locales qui payent…", a expliqué Bachil Valy, maire et conseiller général de l'Entre-Deux.

Par OF 974 le Samedi 9 Mars 2013 | Commentaires (0)


Maire et conseiller de l'Entre-deux, et chef d'entreprise, le conseiller général a la délégation "finances" du Département. L'édile, comme les autres mairies, est confronté à la réduction des moyens financiers dans la mise en place de la politique publique, aussi bien dans sa ville qu'au Conseil général. "Il nous faut la réciprocité même partielle en matière d'investissement entre le public et le privé"


Seule une vision globale à long terme, va nourrir l'activité économique
Comment un maire ou un conseiller général délégué aux finances, doit investir l'argent public, pour espérer au moins un retour sur investissement, au mieux une synergie suffisante et nécessaire pour provoquer l'effet dominos, et ce en matière de valeur(s) ajoutée's) ? Si à l'Entre-Deux, Bachil Valy peut s'appuyer sur l'agriculture, l'artisanat, le commerce, le tourisme, la restauration… et des aides publiques, au Conseil général, ces mêmes leviers sont plus denses et nombreux donc plus complexes.

Pourtant, l'équation à résoudre, est identique, même en terme d'exponentialité. Comment d'une part ne plus investir et ce de matière automatique, et d'autre part, comment parvenir à la production systématique de valeurs ajoutées ? "L'exercice est compliqué et périlleux. Chaque subvention est isolée, et destinée à une zone géographique distincte et précise, ou une partie bien définie et très limitée de la population. Il n'y a presque jamais de complémentarité entre les différents projets soutenus par l'argent public", explique Bachil Valy.

"Les élus financent les projets, mais n'ont pas la notion de retour sur investissement, ou le besoin de la valeur ajoutée. Les crises économiques mondiales successives ont désormais changé la donne. Il n'y a plus d'argent. Nous devons en produire avec ce que nous avons encore. Cela exige une vraie remise en cause de nos schémas de fonctionnement et de comportement. Et, ce ne sera pas facile à l'élu de donner l'exemple".

"Malheureusement aujourd'hui, nous n'avons plus d'autres alternatives. Car, seuls une vision globale et un vrai projet de développement à long terme, vont nourrir l'activité économique. Et pour y parvenir, nous devons retrouver les valeurs de concession, de solidarité et de l'intérêt commun", martèle Bachil Valy, maire et conseiller général de l'Entre-Deux.

Par OF 974 le Samedi 9 Mars 2013 | Commentaires (0)


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