Hélène Coré et Sophy Rotbard, deux figures importantes de l'art contemporain à La Réunion, sont à Ille sur Tèt. Elles installent leurs ballots de l'errance, chez André Robèr, à la galerie 13, rue Sainte-Croix. "L" s'expose, "L" se montre. Le binôme nous interpelle sur la femme, sublimée, et paradoxalement blessée, sur la femme à l'avant-garde de toutes les révoltes.
Doit-on encore présenter Hélène Coré et Sophy Rotbard ? Deux artistes de l'art contemporain réunionnais incontournables, qui j'en suis heureux, figurent dans mes petits carnets. Je crois un jour, avoir griffonné quelque part "sensibles, talentueuses, novatrices". Et puis, je l'avoue aussi, ce sont deux personnes que j'ai le plaisir de côtoyer à Art Sénik, lieu d'expérimentation par excellence. Saint-Leu la Ravine des Sables , pour ceux qui n'ont pas eu la chance d'y mettre les doigts de pied.
Lors de mon dernier passage à La Réunion, elles achevaient d'expérimenter leurs installations pour la galerie de maître Robèr. Ce fut une découverte tout en frou frou revendicatif. D'île à Ille, "L" questionne un vaste sujet. La Femme. Femme matrice, femme nourricière, femme sage, femme opprimée, femme révoltée, femme première marronne de l'humanité.
Lors de mon dernier passage à La Réunion, elles achevaient d'expérimenter leurs installations pour la galerie de maître Robèr. Ce fut une découverte tout en frou frou revendicatif. D'île à Ille, "L" questionne un vaste sujet. La Femme. Femme matrice, femme nourricière, femme sage, femme opprimée, femme révoltée, femme première marronne de l'humanité.
Rédigé par Babou B'Jalah le Mardi 25 Septembre 2012
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Commentaires (0)
Nous aurons plusieurs fois l'occasion d'aller à la rencontre des Réunionnaises et Réunionnais de Marseille. Et pour cause. Ils seraient près de 10.000 à côtoyer la cité phocéenne. Communauté presque invisible pourtant. On ne les voit guère. Certains iront jusqu'à dire qu'ils se sont "dilués" dans la population marseillaise. Que font-ils vraiment pour se montrer ? Rien, penserez-vous.
Dans un moleskine poussiéreux, datant de 2005, je relis ce qui fut ma première rencontre avec Marseille, la Bonne Mère, l'OM. Et il était aisé de constater qu'elle est créole cette ville, pleine de couleurs, très métissée. J'avais rencontré des maghrébins, des argentins, des grecs, des juifs, des français aussi, des mauriciens, des malgaches, des syriens, des congolais, des cubains, et qui d'autre encore. Une ville cosmopolite, voilà tout. Ouverte sur la mer depuis des millénaires, on peut comprendre cette profusion de cultures. On la voit partout, de la Canebière à la Joliette, du Prado jusqu'à la banlieue Nord, de la Plaine à la Baie des singes. Certains diront méchamment qu'elle était déjà poubelle la ville. Pour moi, et je l'ai entouré de rouge dans mon carnet, c'est ce foisonnement culturel qui me plaît à explorer. Et il me semblait intéressant d'observer comment se mouvait la diaspora réunionnaise dans un tel espace "international". Je fus très vite déçu. Et pour cause ...
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