Cette réforme inquiète car elle remet en cause l'approche disciplinaire. Parmi les nombreuses annonces du ministre de l’éducation nationale, l'histoire géographie semble être une matière méprisée.
Les professeurs d'histoire géographie disposent peu d'heures d'enseignement par semaine. Finir le programme est souvent très compliqué et difficile. Cette réforme réduira encore ces heures déjà au rabais.
L'enseignant d'histoire serait -il entrain de devenir un simple animateur ? Il est aussi fort regrettable que cette ministre de manière antidémocratique décide de rendre des thèmes fondamentaux comme les siècles des Lumières et l'enseignement de la chrétienté occidentale facultatives. L'enseignement de l'histoire ne doit pas être une option mais une obligation. En effet, au même titre que la géographie nous permet de nous situer dans l'espace , l'histoire, nous permet de nous situer dans le temps. Les repères chronologiques sont nécessaires à la compréhension des évènements historiques. Le passé éclaire le présent et permet et de construire le futur. Un peuple sans mémoire est une vaste foule sans repère. Pourquoi vouloir remettre tout en cause au nom de ce mot à la mode, la modernité ? Arrêtons ce massacre sous prétexte que ce qui est vieux, ancien ou historique doit disparaître. Nous nous sommes déjà bien coupés de la nature. A ce rythme, nos descendants ne connaitront de leurs ancêtres que quelques fragments de mots... Triste réforme. On se demande par qui et pourquoi a t-elle été faite ? |
Aline Murin Hoarau
10 mai 2014
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