Sueur et irritabilité perturbent grandement la capacité à se concentrer sur les apprentissages. Les mois de janvier et de février cassent la dynamique qui a pu être mis en route pendant le premier trimestre.
Pendant que les personnels administratifs et de direction se réfugient dans leurs bureaux climatisés, les élèves et les enseignants s'épuisent dans les salles inadaptées et mal équipées.
Si l'élève est au centre du dispositif il est évident que la seule solution serait de démarrer les cours après la saison chaude.
Les refondations successives de l'école sont éloignées du quotidien des élèves et des besoins de la société réunionnaise. Ce qui induit de manière naturelle une augmentation de la non réussite scolaire.
Les décrochages scolaires sont alors l'ordinaire de l'académie de La Réunion.
Ces échecs de notre jeunesse sont camouflés par des dispositifs paravents. On retrouve cette jeunesse désœuvrée dans la société qui devrait être active…
Et là, nos forces vives sont à la merci des minimas sociaux et des petits contrats précaires. Cette jeunesse est alors livrée aux profiteurs peu scrupuleux.
L'école ne jouant plus son rôle d'ascenseur social, elle n'est plus respectée.