Ce terme de FÉTKAF ne doit plus être utilisé pour nous diviser.
Nous sommes une île, une terre métissée qui a accueilli plusieurs peuples venant de différents continents.
En 2017 parler de FÉTKAF, de liberté, d’abolition de l'esclavage, du 20 décembre, c'est faire avancer le Réunionnais dans l'acception de son histoire.
Assumons aussi ce passé pour voir dans le miroir que nous sommes ces zanfan batar ( métissés) issus du blanc, du bourreau, du Noir, des frères traitres… que nous sommes et formons une identité plurielle.
Nous sommes le fruit de ces unions des contraires et portons en nous le sang de l’esclave et du maitre.
L’heure n’est plus à la culpabilisation, à la division à l'utilisation de notre histoire.
A notre génération de démêler le vrai du faux, pour faire jaillir la vérité, cette vérité qui propose la paix des mémoires et nous permet d’avancer toujours un peu plus dans l’émancipation humaine.