Seule une vision globale à long terme, va nourrir l'activité économique


Rédigé le Samedi 9 Mars 2013 à 12:20 | Lu 87 fois | 0 commentaire(s)

Maire et conseiller de l'Entre-deux, et chef d'entreprise, le conseiller général a la délégation "finances" du Département. L'édile, comme les autres mairies, est confronté à la réduction des moyens financiers dans la mise en place de la politique publique, aussi bien dans sa ville qu'au Conseil général. "Il nous faut la réciprocité même partielle en matière d'investissement entre le public et le privé"


Comment un maire ou un conseiller général délégué aux finances, doit investir l'argent public, pour espérer au moins un retour sur investissement, au mieux une synergie suffisante et nécessaire pour provoquer l'effet dominos, et ce en matière de valeur(s) ajoutée's) ? Si à l'Entre-Deux, Bachil Valy peut s'appuyer sur l'agriculture, l'artisanat, le commerce, le tourisme, la restauration… et des aides publiques, au Conseil général, ces mêmes leviers sont plus denses et nombreux donc plus complexes.

Pourtant, l'équation à résoudre, est identique, même en terme d'exponentialité. Comment d'une part ne plus investir et ce de matière automatique, et d'autre part, comment parvenir à la production systématique de valeurs ajoutées ? "L'exercice est compliqué et périlleux. Chaque subvention est isolée, et destinée à une zone géographique distincte et précise, ou une partie bien définie et très limitée de la population. Il n'y a presque jamais de complémentarité entre les différents projets soutenus par l'argent public", explique Bachil Valy.

"Les élus financent les projets, mais n'ont pas la notion de retour sur investissement, ou le besoin de la valeur ajoutée. Les crises économiques mondiales successives ont désormais changé la donne. Il n'y a plus d'argent. Nous devons en produire avec ce que nous avons encore. Cela exige une vraie remise en cause de nos schémas de fonctionnement et de comportement. Et, ce ne sera pas facile à l'élu de donner l'exemple".

"Malheureusement aujourd'hui, nous n'avons plus d'autres alternatives. Car, seuls une vision globale et un vrai projet de développement à long terme, vont nourrir l'activité économique. Et pour y parvenir, nous devons retrouver les valeurs de concession, de solidarité et de l'intérêt commun", martèle Bachil Valy, maire et conseiller général de l'Entre-Deux.



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