Une salle de shoot dans le 10ème arrondissement à Paris ... OUI. Des Coffee Shop dans les saloons réunionnais, NON. On ne peut "tirer sur un petit joint" sans risquer au moins un rappel à la loi, sinon 1 an de prison et 3750 euros d'amende. Le Cannabis, plus communément appelé Zamal à La Réunion, est rangé dans la même catégorie que les drogues dures. Héroïne et Cocaïne que certains toxicos pourront s'envoyer (dans les meilleures conditions). Le gouvernement ouvrira peut-être un jour le débat sur la dépénalisation du Cannabis. Ou même mieux, le gouvernement français étudiera sûrement un jour le potentiel économique du cannabis et ses dérivés.
En permettant l'ouverture d'une salle de shoot, l'Etat est-il hors la loi ? Apparemment non. Matignon donne le feu vert. Les addictologues français sont ravis de l'expérience menée en Suisse ou en Espagne, où les salles d'injection de drogues sont mieux perçues et apportent comme il se doit un appui médical aux toxicomanes. Cela concerne un public restreint. Pourquoi les shoot-room à Paris? "C'est une question sanitaire avant tout. Les "drogués" qui se réunissent pour se shooter nuieraient l'hygiène des espaces publiques. "Une seringue jetée par terre dans un parc public, c'est dangereux pour le citoyen lambda, son enfant qui joue ou une retraitée qui vient digérer tranquillement" lance avec assurance un addictologue. Un psychiatre spécialisé en addiction relève qu'en France on aide les toxicos à se droguer autant qu'ils le souhaitent, "pourvu qu'ils n'attrapent pas le Sida". Shoot-Room ... Shoot-Room, ! c'est une campagne anti Sida ou quoi ? Non, c'est une solution apportée à un problème d'addiction, donc un problème de santé publique. Il faut des salles de shoot, comme il faut des PMU. L'Etat soigne comme il veut.
le Mercredi 6 Février 2013
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Commentaires (0)
Pardon Monsieur Alain Lorraine. Je n'ai pas pu m'en empêcher. Que de neige, que de verglas, dérapages et glissades pour zapping de fin d'année. Alors que "Dehors est un grand pays". Et que d'ici ou là sur la Terre, il existe tant de sujets à dévoiler, même s'il fait "grand froid" en France.
Bientôt, il faudra que la fine neige poudre miraculeusement le Sahel, pour que les médias puissent enfin parler sereinement de ce qui se déroule "vraiment" au Mali. D'abord, on teste la dextérité des journalistes sur la neige. Puis on les envoie au Sahel. Parce que là bas, ça devrait être quand même plus sportif. La France est en guerre. Et il faudrait s'inquiéter parce qu'il neige, que les avions dorment à CDG, que les voitures patinent, que des travailleurs ou pas se cassent la binette sur le trottoir ? Inquiétez-nous donc pas de la température au Sahel. D'ici, il faut croire, on s'inquiète davantage de la qualité de la belle piste praticable à Paris, sinon à Courchevel.
Mais le froid ravage, il paraît, l'économie, et fait exploser notre consommation en électricité. C'est sûr. Nous ne le savions pas. Merci pour l'info.
Pourquoi ne pas s'inquiéter aussi de la situation à Notre des Landes. Les zadistes (qui tiennent la Zone d'aménagement différé), qui ne sont pas terroristes, sont mobilisés contre l'aéroport grand Ouest que projette Ayrault. Mais attention. Il paraît que ça pateauge déjà dans la gadoue. Et de la gadoue, il y en a. Pour y aller, ne sortez pas avec des bottes trop serrées. Parce que la gadoue, il y en a partout, il vous dit. "Splotch ! splotch ! La gadoue partout. A vous figer sur place et vous décoller les tendons" écrit un journaliste de France Info. Il s'était pointé avec des italiennes ou quoi ? On va finir par croire que le journaliste français est frileux et délicat. Il ne supporte pas la neige, ni la gadoue. Il devrait vite partir à la Réunion, et découvrir les cyclones, tiens ! Y en deux qui se pointent dans la zone.
Mais le froid ravage, il paraît, l'économie, et fait exploser notre consommation en électricité. C'est sûr. Nous ne le savions pas. Merci pour l'info.
Pourquoi ne pas s'inquiéter aussi de la situation à Notre des Landes. Les zadistes (qui tiennent la Zone d'aménagement différé), qui ne sont pas terroristes, sont mobilisés contre l'aéroport grand Ouest que projette Ayrault. Mais attention. Il paraît que ça pateauge déjà dans la gadoue. Et de la gadoue, il y en a. Pour y aller, ne sortez pas avec des bottes trop serrées. Parce que la gadoue, il y en a partout, il vous dit. "Splotch ! splotch ! La gadoue partout. A vous figer sur place et vous décoller les tendons" écrit un journaliste de France Info. Il s'était pointé avec des italiennes ou quoi ? On va finir par croire que le journaliste français est frileux et délicat. Il ne supporte pas la neige, ni la gadoue. Il devrait vite partir à la Réunion, et découvrir les cyclones, tiens ! Y en deux qui se pointent dans la zone.
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