Avec la politique de désengagement de l'Etat, les réunionnais seront encore plus isolés, captifs, et pris en otage sans ouverture sur la métropole, l'Europe et le monde.
La privatisation des services publics les réunionnais ont toujours dit non car ils y sont attachés et reconnaissent leur utilité, moins de service publique c'est moins d'égalité.
En baissant les subventions des collectivités, nous allons voir s'accroître des pans de ce service public privatisé, restauration scolaire, services d'entretiens... et surtout il sera impossible pour les communes de mener un plan de titularisation des personnels qui souffrent déjà de leurs situations de précarité.
La baisse des aides sociales met une partie de la population déjà touchée par la crise en grande difficulté, la classe moyenne qui n'arrête pas d'être stigmatisée et prise pour cible dans les restrictions budgétaires sous prétexte d'être des privilégiés.
Devant la situation qui est catastrophique, et l'avenir qui le sera encore plus, tous les acteurs politiques et sociaux doivent faire front commun pour stopper cette politique qui précarise et paupérise davantage et chaque jour des milliers de personnes. Nous devons engager un mouvement de protestation d'envergure, quelque soit la couleur politique, il est plus que temps d'agir.
Secrétaire SDUCLIAS FSU.