Ici même, dans notre île, ce système a changé de forme, à chaque fois que cela a été nécessaire.
Nous sommes passés de l'esclavage à l'engagisme sans transition, toujours pour le profit d'un petit nombre au dépend d'un plus grand nombre.
Rare sont les médias de l'époque qui n'étaient pas au service de ce petit nombre !
Et quel soulèvement possible dans cette île-prison aux murs couleur océan ?
Aujourd'hui grâce à tous les moyens de communications modernes et technologiques, l’information circule plus rapidement et permet à chacun de connaître toutes sortes d'informations et d'évènements.
Dans ce contexte de crise mondiale, la rue s'indigne.
Les gouvernements actuels ont du mal à cacher et à contenir ces mouvements populaires.
Et l'exemple de ces contestations possibles ailleurs entraînent une chaîne ou une cascade d'événements souvent violents à travers les capitales d'Afrique, d'Europe, d'Amérique.
Cette société ultralibérale a perdu l’écoute des citoyens.
Les hommes s'en remettent tout à coup à leur boussole personnelle. Ils n'ont plus confiance dans les capitaines d'hier, adulés par ces mêmes médias trop fiers de cirer les bottes des grands gourmands de ce monde.
Si aujourd'hui nous avons la conscience d'un monde commun, il ne faut surtout pas refuser la mondialisation mais y inclure toutes nos valeurs les plus chères, nos repères, nos appartenances.
Nous nous devons de participer à cette marche, pas en la subissant mais en y étant des acteurs fiers.