Les électeurs ne suivent plus la voie du chef charismatique Paul Verges. Ils ne le comprennent plus.
D’autres voix se positionnent et s’accaparent les forces vives qui sont à la recherche d’un guide.
La crise interne est née de la rupture entre une base militante et un secrétariat de Parti aux commandes d’exécutifs locaux. Comme une Réunion d’hier qui n’arrive pas à passer la main à celle d’aujourd’hui.
Les échecs électoraux successifs et continus, miroirs du mal-être des Réunionnais n’ont pas su marqué la détermination à changer de cap au moment voulu.
Le non-respect de la parole donnée s’est illustré par deux fois au moins contre nous les militantes du Parti. Devant tous les téléspectateurs et la défaite aux Sénatoriales, le chef charismatique tombe pour la première fois. Il ne tient pas sa promesse.
À Sainte-Suzanne pour tenter donner un poste de Député à un camarade inquiété par la justice, la précipitation provoque des élections inutiles sous la bannière de la parole donnée.
Nous connaissons tous, les dégâts au niveau du secrétariat du Parti, comme dans le camp des militants. La population de Sainte Suzanne comme dans d’autres communes est orpheline et divisée .
J'ai une pensée particulière pour les militants et surtout les militantes qui ont toujours été au cœur des combats pour la défense des valeurs communistes qui nous ont forgé, Lucet, Ti-Marc, Nicaise à Sainte-Suzanne…
Cet héritage a été construit sur un passé douloureux. Aujourd’hui c’est encore un passage douloureux et difficile où certains camarades sont bannis.
Moi je veux tenir le cap de la défense des valeurs communistes si chères au développement harmonieux de mon île.
Le seul Parti créé par des Réunionnais pour des Réunionnais ne peut pas s’éteindre pour une querelle d’égos.
Nous ne pouvons pas laisser nos militants se perdre.
Je suis pour la continuité dans les actions en faveur de l’élévation des Réunionnais avec une redistribution des rôles à l’intérieur de mon Parti. La place des différentes composantes de notre population, les femmes, les jeunes, les « gramounes » doit être respectée dans le partage du pouvoir.