Ce n'est pas une Réunionnaise mais la Guyanaise Taubira qui obtient que la France reconnaisse aujourd'hui l'esclavage comme crime contre l’humanité. Et cela par une Loi.
Cette loi signe une grande victoire. C'est un geste fort de réparation symbolique, historique et culturelle.
Aujourd'hui le débat sur les réparations s'invitent à nouveau dans les couloirs de l’Élysée.
Le président avait dit dans son programme qu'il plaçait « l'Outre-Mer dans la République et la République doit être également Outre Mer».
Ce sujet de la réparation lié à l'esclavage est discuté dans le monde entier, à l'ONU, à l'UNESCO, aux États Unis, au Brésil, à la Jamaïque... La France, ancienne puissance esclavagiste doit prendre sa place dans ce débat à la mémoire de l'esclavage.
La Réunion, ancienne et grande colonie esclavagiste doit apporter sa contribution dans ces débats.
N'ayons plus peur de regarder notre passé. N'ayons pas honte de nos ancêtres.
L'heure de la repentance est derrière nous.
Au nom de tous les ancêtres réprimés par le pouvoir colonial esclavagiste, La Réunion doit avoir une place prépondérante dans ce Comité de la mémoire de l'esclavage.
Aujourd'hui une Réunionnaise occupe ce poste, elle est la voix de La Réunion.
Nous devons nous battre pour que le poste de responsable de ce Comité reste à La Réunion.
Les Réunionnais doivent aussi pouvoir choisir quelle personnalité les représente à ce poste de haut niveau.
Réunionnais Debout et Libres
Réyoné Dobout é Lib