Dans le cadre d'un débat lors d'une commission permanante à propos du maloya , des échanges houleux entre deux élus ont montré le fossé qui existe dans la compréhension des codes culturels. Il y a bien urgence de "causer" autour de la culture réunionnaise.
Notre maloya est le gardien des oubliés de l'histoire.
Maloya vient du malgache "maloy aho ou malahelo aho" qui pourrait se traduire par "parler ou dire ce que l'on a à dire".
Ces mots traduisent une situation historique difficile, un vécu lourd et douloureux.
Le maloya chante la tristesse, la mélancolie, la violence, le mystère, la magie mais aussi la résistance, le courage, l'espoir et le marronnage, en quelque sorte la vie.
Esclaves, marrons chantent et dansent pour panser ensemble leur plaie. Et, nos ancêtres surement courageux ont su préserver la culture du maloya.
L'inscription au patrimoine matériel et immatériel honore tous les défenseurs de cette musique.
Les Réunionnais ont réussi cette inscription dans la lutte,le rassemblement, l'Alliance