Pourquoi : on enregistre plus de chômage, une baisse de la démographie avec donc moins d enfants et les retraités vivent de plus en plus longtemps. L’équilibre financier est donc menacé. Si on ne change pas de modèle, il y aura de plus en plus de retraités pauvres en France, plus qu’en Allemagne et en Italie par exemple.
Oui, il faut revoir les régimes spéciaux tout en traitant la grosse problématique de la pénibilité.
Et pourquoi ne pas payer davantage aujourd’hui les professions dites marquées par cette pénibilité.
De facto la retraite serait supérieure pour ces catégories de métiers.
C’est un vrai axe d’effort sur lequel le gouvernement doit se pencher avant une réforme qui est inéluctable.
Une hausse de la rémunération à la hauteur de la pénibilité de l’emploi et des risques encourus, serait utile et raisonnable. C’est un préalable obligatoire je le pense profondément. Un courage politique fort s’impose. Je crois en la capacité des gouvernants à se remettre en question pour retrouver de la sérénité et de flécher la question essentielle de la Pénibilité et du Risque, sans oublier la garantie du minimum retraite que le gouvernement s’est engagé à revoir à la hausse.
Le sujet de l’âge pivot est un bloquant et je comprends les interrogations. Je m’interroge moi même.
L’âge de départ devrait être modulable en fonction des parcours de chacun sous la forme d’un âge d’équilibre individualisé, à partir duquel le niveau de pension de chaque retraité serait garanti . On y gagnerait également à changer le nom de ces régimes spéciaux.
Ils concernent que 3,3 % de la population ! Nous devrions les identifier comme des régimes « spécifiques » pour coller plus à notre temps et l’évolution des conditions de travail qui ont évolué depuis des dizaine d’années.
J’espère une sortie de crise proche et que des compromis soient trouvés.
« À partir du moment ou l’on met en place un système de retraite par point, plus besoin d’âge pivot. Ne devrions - nous pas partir en retraite lorsque nous avons la totalité de nos points ? ».
Un point essentiel reste en suspens et interpelle, c'est l’évolution de la valeur du point dans cet avenir incertain...!