Aussitôt, le Parti Communiste Réunionnais a demandé que le gouvernement organise un grand débat pour que nos compatriotes puissent exprimer leur point de vue et participer à l’élaboration du projet. Le PCR a aussi fait connaître ses propositions au parlementaire missionné, au gouvernement et à la population réunionnaise. En même temps, le sénateur Paul Vergès a également pris des initiatives dans ce sens, notamment dans un courrier envoyé à François Hollande, qui a approuvé par écrit ses remarques et propositions.
Hélas, suite à l’absence de concertation citoyenne et démocratique à ce sujet, on a vu que le projet de loi présenté au Conseil des ministres le 3 août dernier non seulement ne contient pas les mesures à prendre pour relever nos défis dans les décennies à venir mais encore ne respecte pas les droits fondamentaux de notre peuple. C’est pourquoi le PCR a envoyé des propositions à la ministre des Outre-mer le 8 août pour lui demander de faire respecter le droit à l’information et à la liberté d’expression de la population, notamment par l’organisation de débats avec le concours du service public audio-visuel pour donner la parole à toutes celles et tous ceux qui ont manifesté, par une contribution écrite, de l’intérêt au projet de loi. Pour le PCR, ces propositions constituent sa volonté d’associer pleinement les citoyens à la réflexion et à la décision sur leur avenir. En même temps, le PCR a mis ses remarques en ligne sur le site Égalité Réelle.
En l’état actuel, il faut reconnaître en toute objectivité que les carences très graves du projet de loi qui sera examiné par les députés puis les sénateurs en octobre et en novembre prochains font que ce texte est plutôt néfaste pour notre avenir car il ne remet pas en cause le système néo-colonial à l’origine de nos graves problèmes socio-économiques, environnementaux, culturels et institutionnels. Il ne tient pas compte non plus du contexte international qui va marquer les prochaines décennies (croissance démographique, réchauffement climatique, transformations technologiques, mondialisation capitaliste…).
En tant que Réunionnais fidèles aux combats de nos ancêtres pour la liberté, nous ne pouvons pas nous résigner à cette situation et devons donc nous mobiliser pour changer le processus, échanger entre nous afin de nous entendre le plus largement possible sur un projet au service du bien commun réunionnais et faire respecter nos droits fondamentaux dans une loi juste pour notre avenir. Dans ce combat, nous nous sommes déjà retrouvés à un grand rassemblement le dimanche 4 septembre 2016 à Sainte-Suzanne.
Il n’y aura pas d’égalité réelle sans liberté réelle, c’est-à-dire sans les conditions d’un développement durable, solidaire et responsable ! Non à l’exploitation de l’homme par l’homme !
Asé lès lé zot désid pou nou !
Voilà la loi que nous voulons pour l’avenir de La Réunion.
Alon batay ansanm pou nout péi !
Sinonsa, kosa nou lès pou nout marmay ???
Hélas, suite à l’absence de concertation citoyenne et démocratique à ce sujet, on a vu que le projet de loi présenté au Conseil des ministres le 3 août dernier non seulement ne contient pas les mesures à prendre pour relever nos défis dans les décennies à venir mais encore ne respecte pas les droits fondamentaux de notre peuple. C’est pourquoi le PCR a envoyé des propositions à la ministre des Outre-mer le 8 août pour lui demander de faire respecter le droit à l’information et à la liberté d’expression de la population, notamment par l’organisation de débats avec le concours du service public audio-visuel pour donner la parole à toutes celles et tous ceux qui ont manifesté, par une contribution écrite, de l’intérêt au projet de loi. Pour le PCR, ces propositions constituent sa volonté d’associer pleinement les citoyens à la réflexion et à la décision sur leur avenir. En même temps, le PCR a mis ses remarques en ligne sur le site Égalité Réelle.
En l’état actuel, il faut reconnaître en toute objectivité que les carences très graves du projet de loi qui sera examiné par les députés puis les sénateurs en octobre et en novembre prochains font que ce texte est plutôt néfaste pour notre avenir car il ne remet pas en cause le système néo-colonial à l’origine de nos graves problèmes socio-économiques, environnementaux, culturels et institutionnels. Il ne tient pas compte non plus du contexte international qui va marquer les prochaines décennies (croissance démographique, réchauffement climatique, transformations technologiques, mondialisation capitaliste…).
En tant que Réunionnais fidèles aux combats de nos ancêtres pour la liberté, nous ne pouvons pas nous résigner à cette situation et devons donc nous mobiliser pour changer le processus, échanger entre nous afin de nous entendre le plus largement possible sur un projet au service du bien commun réunionnais et faire respecter nos droits fondamentaux dans une loi juste pour notre avenir. Dans ce combat, nous nous sommes déjà retrouvés à un grand rassemblement le dimanche 4 septembre 2016 à Sainte-Suzanne.
Il n’y aura pas d’égalité réelle sans liberté réelle, c’est-à-dire sans les conditions d’un développement durable, solidaire et responsable ! Non à l’exploitation de l’homme par l’homme !
Asé lès lé zot désid pou nou !
Voilà la loi que nous voulons pour l’avenir de La Réunion.
Alon batay ansanm pou nout péi !
Sinonsa, kosa nou lès pou nout marmay ???