Le fatalisme est déjà l’acceptation de la défaite. Le défaitisme du Président de la République et du gouvernement ne peut pas être le fondement de l’unité nationale. Il conduit le pays au tombeau. Il s’enracine dans l’idée fausse que la France est coupable et qu’elle doit réparer. De l’aveu même de notre premier ministre, notre pays serait responsable d’un « appartheid social » dont les jeunes générations issues de l’immigration nord africaine seraient les victimes. Nous devrions réparer en leur faisant davantage de place, en reconnaissant mieux leur identité et en réprimant durement nos penchants xénophobes. Ce serait le prix pour retrouver la paix sociale. C’est l’objectif du projet de loi « Egalité et Citoyenneté » défendu notamment par Ericka Bareigts. C’est l’un des enjeux des réformes engagées dans l’Education nationale par Najat Vallaud-Belkacem. C’est l’objectif inavoué poursuivi par les différentes lois favorisant l’immigration, votées ces derniers mois par le parlement. Pour gagner la guerre, il faudrait changer la société française. Certes, ce sera long et douloureux. Mais ceux qui portent cette vision en ont déjà pris leur parti. Il reste à le faire admettre par tous les Français.
Mais cette vision n’est pas le reflet de la réalité. Ses défenseurs oublient que la promotion de la diversité et du multiculturalisme a été le fondement des politiques d’intégration depuis le début des années 80. Ils oublient que notre pays a ainsi renoncé au principe d’assimilation qui avait pourtant construit son unité. Ils oublient que l’Etat a progressivement démantelé les leviers qui permettaient de faire fonctionner le creuset français et l’ascenseur social. Le service militaire mettait les jeunes Français à égalité et leur apprenait à vivre ensemble. Il a été supprimé et le service civique ne sera jamais assez puissant pour vraiment le remplacer. En enseignant les savoirs fondamentaux, l’école publique offrait à tous une chance de réussir. A force de réformes idéologiques et de coupes budgétaires, elle est en train de devenir une garderie pour les enfants issus des milieux les plus défavorisés. C’est dans le renoncement à être elle même que la France se délite, pas dans un supposé ostracisme vis à vis des enfants de l’immigration.
Nous vidons de sens notre communauté de destin, en reniant nos racines judéo-chrétiennes et en nous projetant dans une union européenne informe. Comment nous étonner qu’une partie de la communauté nationale aille cherchez dans son histoire propre les ressorts de son avenir ? L’enjeu n’est pas de modérer le repli communautaire tout en le légitimant. Le défi que nous devons relever est celui de redonner à tous une envie de France. Nous pouvons être fiers d’être Français parce que nous avons inventé la nation : un espace de solidarité et de liberté qui a commencé à se forger il y a plus de mille ans. La nation française a pu se renforcer, durer et rayonner parce qu’elle s’est donné le projet d’être un exemple pour toute l’humanité. L’exemple de générations d’hommes et de femmes qui ont su agir dans une continuité historique remarquable pour mettre fin aux guerres de religion, s’ériger en république et créer la laïcité. Ils voulaient que ce qui unit les Français soit toujours plus puissant que ce qui les divise.
Pour gagner la guerre contre le terrorisme islamiste, soyons fidèles à la mémoire de ceux qui ont fait l’Histoire de France plutôt qu’aux apprentis sorciers qui ont accepté, et peut être même promis, de la défaire.
Secrétaire départemental de Debout la France
Mais cette vision n’est pas le reflet de la réalité. Ses défenseurs oublient que la promotion de la diversité et du multiculturalisme a été le fondement des politiques d’intégration depuis le début des années 80. Ils oublient que notre pays a ainsi renoncé au principe d’assimilation qui avait pourtant construit son unité. Ils oublient que l’Etat a progressivement démantelé les leviers qui permettaient de faire fonctionner le creuset français et l’ascenseur social. Le service militaire mettait les jeunes Français à égalité et leur apprenait à vivre ensemble. Il a été supprimé et le service civique ne sera jamais assez puissant pour vraiment le remplacer. En enseignant les savoirs fondamentaux, l’école publique offrait à tous une chance de réussir. A force de réformes idéologiques et de coupes budgétaires, elle est en train de devenir une garderie pour les enfants issus des milieux les plus défavorisés. C’est dans le renoncement à être elle même que la France se délite, pas dans un supposé ostracisme vis à vis des enfants de l’immigration.
Nous vidons de sens notre communauté de destin, en reniant nos racines judéo-chrétiennes et en nous projetant dans une union européenne informe. Comment nous étonner qu’une partie de la communauté nationale aille cherchez dans son histoire propre les ressorts de son avenir ? L’enjeu n’est pas de modérer le repli communautaire tout en le légitimant. Le défi que nous devons relever est celui de redonner à tous une envie de France. Nous pouvons être fiers d’être Français parce que nous avons inventé la nation : un espace de solidarité et de liberté qui a commencé à se forger il y a plus de mille ans. La nation française a pu se renforcer, durer et rayonner parce qu’elle s’est donné le projet d’être un exemple pour toute l’humanité. L’exemple de générations d’hommes et de femmes qui ont su agir dans une continuité historique remarquable pour mettre fin aux guerres de religion, s’ériger en république et créer la laïcité. Ils voulaient que ce qui unit les Français soit toujours plus puissant que ce qui les divise.
Pour gagner la guerre contre le terrorisme islamiste, soyons fidèles à la mémoire de ceux qui ont fait l’Histoire de France plutôt qu’aux apprentis sorciers qui ont accepté, et peut être même promis, de la défaire.
Secrétaire départemental de Debout la France