Demain la Réunion dénonce ce passage en force, qui n’est rien d’autre qu’un déni de démocratie. N’étant assuré d’aucune majorité pour le vote à l’Assemblée Nationale, il opte pour le recours au 49.3, et par là même refuse d’écouter le peuple et les nombreux cris d’alarme dans toute la nation.
Il fait ainsi fi de ces agoras partout en France contre cette loi scélérate qui fait la part belle au patronat. Il refuse ainsi d’écouter les jeunes, les ouvriers, les salariés et tous ceux qui se sont mobilisés pour dénoncer les travers de cette loi.
Demain la Réunion rappelle pourtant que par le passé, en mai 2006, le recours au 49.3 contre le CPE n’a alors rien valu de bon, et même si la loi fut adoptée, la mobilisation qui s’en suivit, en avait permis l’abrogation. Doit-on en arriver là ?
Demain la Réunion s’interroge encore quant à la légitimité de ce gouvernement qui malgré les échecs électoraux successifs dus à sa politique libérale d’austérité, s’entête à ne pas entendre les cris d’alarme populaires.
Enfin, Demain la Réunion rappelle qu’en dépit de ces orientations antisociales, le problème majeur à la Réunion, reste l’inadaptation des politiques publiques pour lutter localement contre le chômage de masse (30% à la Réunion soit 3 fois plus qu’en France hexagonale), contre la vie chère avec 50% de la population réunionnaise vivant en dessous du seuil de pauvreté.
Saint-André, le 10 mai 2016
Il fait ainsi fi de ces agoras partout en France contre cette loi scélérate qui fait la part belle au patronat. Il refuse ainsi d’écouter les jeunes, les ouvriers, les salariés et tous ceux qui se sont mobilisés pour dénoncer les travers de cette loi.
Demain la Réunion rappelle pourtant que par le passé, en mai 2006, le recours au 49.3 contre le CPE n’a alors rien valu de bon, et même si la loi fut adoptée, la mobilisation qui s’en suivit, en avait permis l’abrogation. Doit-on en arriver là ?
Demain la Réunion s’interroge encore quant à la légitimité de ce gouvernement qui malgré les échecs électoraux successifs dus à sa politique libérale d’austérité, s’entête à ne pas entendre les cris d’alarme populaires.
Enfin, Demain la Réunion rappelle qu’en dépit de ces orientations antisociales, le problème majeur à la Réunion, reste l’inadaptation des politiques publiques pour lutter localement contre le chômage de masse (30% à la Réunion soit 3 fois plus qu’en France hexagonale), contre la vie chère avec 50% de la population réunionnaise vivant en dessous du seuil de pauvreté.
Saint-André, le 10 mai 2016