« Toutes les explications du monde ne justifieront pas qu’on ait pu livrer aux chiens l’honneur d’un homme et finalement sa vie au prix d’un double manquement de ses accusateurs aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la dignité et la liberté de chacun de nous ».
Cette phrase, accusatrice, résonne toujours dans ma mémoire. L’actualité politique, la campagne pour l’élection présidentielle, met à nouveau les médias sous les feux brûlants des accusations portées contre François FILLON.
Le mécanisme, machiavélique, reste le même : organiser vers les médias la fuite, à petites doses bien ciblées, d’ informations, connues de peu de personnes, qui n’ont pour but que la destruction, la mise à mort de l’homme politique par un organe de presse qui lance les premières flèches. Vient ensuite l’association des autres médias, qui, à qui « mieux-mieux », organisent, pour des raisons d’audimat ou financières, les sales procédures ou l’élévation.
Je ne suis absolument pas contre l’action des médias qui ont un rôle démocratique à jouer dans notre société et le devoir d’informer les citoyens. Et, je n’ai pas non plus à porter la candidature de François Fillon. Ni sur ce qu’il a fait ou n’a pas fait. Mais pourquoi ces révélations juste à la veille d’un scrutin si important ?
La question est éminemment politique et stratégique. Partant de l’idée que sa situation était connue par les plus hautes autorités de l’Etat depuis longtemps, il faut se poser la vraie question, l’essentielle : à qui peut profiter cette campagne de dénigrement, d’accusations, de harcèlement et de déstabilisation de ce candidat ? Et, forcément, il faut se demander qui est à la manœuvre dans les coulisses politiques.
Personne ne veut faire la promotion du Front National. Ce parti n’en profite donc pas directement, sauf à récolter des fruits inattendus mais pourtant espérés.
Le Parti Radical de Gauche n’en profitera pas non plus sauf à obtenir quelques voix supplémentaires, nécessaires à une éventuelle négociation future et une meilleure représentation à l’assemblée nationale.
Et Benoît Hamon ?
Il comptera sans doute « pour du beurre ».
Et ne sera pas au deuxième tour.
Eh bien oui. Celui qui profite de tout s’appelle Emmanuel Macron . C’est le protégé de l’Elysée, le fidèle serviteur, l’homme du Président, qui, pour autant, est de plus en plus muet...Et François Bayrou, l’homme politique « indéfinissable », toujours face à ses problèmes existentiels l’a rejoint. Pourquoi ? Que de questions mais …il faut sauver le soldat Macron.
Il reste un gros problème, tout de même. La cacophonie au sein des « Républicains », cette association tristement composite constituée de fidèles et d’incroyables lâches. Que chacun se regarde dans son miroir chaque matin… C’est au sein de ce groupe que sonne l’hallali, dans la mesquinerie la plus grande. Que chacun des membres de cette « famille » porte aussi un regard sur sa propre situation, avant de débarquer Fillon et faire appel à un homme dont le passé n’est guère reluisant. Quels sombres desseins nourrissent ces membres de la représentation nationale ? Et, j’oserai ajouter une question : quel est l’homme politique qui n’a rien à se reprocher ? Achat de voix, détournement de fonds publics, faux et usages de faux, harcèlement… quelle partition musicale !
Je terminerai mon propos sur un proverbe africain (je crois mais n’en suis pas sûr) : « Avant de grimper au cocotier, il vaut mieux regarder si son derrière est propre ».
Cette phrase, accusatrice, résonne toujours dans ma mémoire. L’actualité politique, la campagne pour l’élection présidentielle, met à nouveau les médias sous les feux brûlants des accusations portées contre François FILLON.
Le mécanisme, machiavélique, reste le même : organiser vers les médias la fuite, à petites doses bien ciblées, d’ informations, connues de peu de personnes, qui n’ont pour but que la destruction, la mise à mort de l’homme politique par un organe de presse qui lance les premières flèches. Vient ensuite l’association des autres médias, qui, à qui « mieux-mieux », organisent, pour des raisons d’audimat ou financières, les sales procédures ou l’élévation.
Je ne suis absolument pas contre l’action des médias qui ont un rôle démocratique à jouer dans notre société et le devoir d’informer les citoyens. Et, je n’ai pas non plus à porter la candidature de François Fillon. Ni sur ce qu’il a fait ou n’a pas fait. Mais pourquoi ces révélations juste à la veille d’un scrutin si important ?
La question est éminemment politique et stratégique. Partant de l’idée que sa situation était connue par les plus hautes autorités de l’Etat depuis longtemps, il faut se poser la vraie question, l’essentielle : à qui peut profiter cette campagne de dénigrement, d’accusations, de harcèlement et de déstabilisation de ce candidat ? Et, forcément, il faut se demander qui est à la manœuvre dans les coulisses politiques.
Personne ne veut faire la promotion du Front National. Ce parti n’en profite donc pas directement, sauf à récolter des fruits inattendus mais pourtant espérés.
Le Parti Radical de Gauche n’en profitera pas non plus sauf à obtenir quelques voix supplémentaires, nécessaires à une éventuelle négociation future et une meilleure représentation à l’assemblée nationale.
Et Benoît Hamon ?
Il comptera sans doute « pour du beurre ».
Et ne sera pas au deuxième tour.
Eh bien oui. Celui qui profite de tout s’appelle Emmanuel Macron . C’est le protégé de l’Elysée, le fidèle serviteur, l’homme du Président, qui, pour autant, est de plus en plus muet...Et François Bayrou, l’homme politique « indéfinissable », toujours face à ses problèmes existentiels l’a rejoint. Pourquoi ? Que de questions mais …il faut sauver le soldat Macron.
Il reste un gros problème, tout de même. La cacophonie au sein des « Républicains », cette association tristement composite constituée de fidèles et d’incroyables lâches. Que chacun se regarde dans son miroir chaque matin… C’est au sein de ce groupe que sonne l’hallali, dans la mesquinerie la plus grande. Que chacun des membres de cette « famille » porte aussi un regard sur sa propre situation, avant de débarquer Fillon et faire appel à un homme dont le passé n’est guère reluisant. Quels sombres desseins nourrissent ces membres de la représentation nationale ? Et, j’oserai ajouter une question : quel est l’homme politique qui n’a rien à se reprocher ? Achat de voix, détournement de fonds publics, faux et usages de faux, harcèlement… quelle partition musicale !
Je terminerai mon propos sur un proverbe africain (je crois mais n’en suis pas sûr) : « Avant de grimper au cocotier, il vaut mieux regarder si son derrière est propre ».