Une opération relayée par les médias, quasiment sous le même titre « la case Mara, QG du PCR, de Paul et Laurent Vergès rasée », ravivant de très nombreux souvenirs chez ceux –militants communistes ou pas– qui ont été témoins de l’époque de luttes politiques intenses des années soixante au tout début des années 2000.
Située au centre de plusieurs quartiers populaires, Pont-Auguste, Chemin Miguel, Allée des Cocos, la case Mara formait « un tout » : résidence du couple et de ses neuf enfants, espace professionnel (Maximilien Mara était tailleur d’habits), un coin de vente maraichère, et en même temps, un carrefour de la vie politique à Saint-André.
En effet, pendant ces longues décennies, la case Mara a été le lieu d’innombrables rassemblements du PCR : réunions de la cellule du Pont-Auguste, réunions lors des campagnes électorales, célébration du 20 Décembre…Elle abritait aussi les réunions de l’UFR dont Mme Mara était la dirigeante locale.
La case Mara était également le point de ralliement des militants à l’occasion des porte-à-porte, et souvent il aurait fallu presque repousser les murs pour abriter l’entrepôt de matériels de propagande du Parti, ou encore pour y organiser la cuisine centrale destinée aux militants, le jour de vote. Cela devenait un lieu sûr, apaisant, et ressourçant pour les dirigeants du PCR dont Paul Vergès et plus tard Laurent, pour mobiliser les électeurs en leur montrant les enjeux majeurs des batailles présentes et à venir. Régulièrement « arrosée » de galets, les soirs d’élections, la case Mara a été le symbole de la résistance face à l’impunité des nervis ou aux intimidations des CRS.
L’image de cette petite case aujourd’hui rasée restera dans la mémoire de l’ensemble des habitants de Saint-André, comme le haut lieu des luttes et des engagements politiques contre la fraude, les violences des nervis, pour la justice et l’aspiration légitime à la « responsabilité » dans le développement de leur pays. Comme l’a encore clairement rappelé le récent 9e Congrès du PCR tenu à Sainte-Suzanne le 4 février dernier.
Saint-André
Située au centre de plusieurs quartiers populaires, Pont-Auguste, Chemin Miguel, Allée des Cocos, la case Mara formait « un tout » : résidence du couple et de ses neuf enfants, espace professionnel (Maximilien Mara était tailleur d’habits), un coin de vente maraichère, et en même temps, un carrefour de la vie politique à Saint-André.
En effet, pendant ces longues décennies, la case Mara a été le lieu d’innombrables rassemblements du PCR : réunions de la cellule du Pont-Auguste, réunions lors des campagnes électorales, célébration du 20 Décembre…Elle abritait aussi les réunions de l’UFR dont Mme Mara était la dirigeante locale.
La case Mara était également le point de ralliement des militants à l’occasion des porte-à-porte, et souvent il aurait fallu presque repousser les murs pour abriter l’entrepôt de matériels de propagande du Parti, ou encore pour y organiser la cuisine centrale destinée aux militants, le jour de vote. Cela devenait un lieu sûr, apaisant, et ressourçant pour les dirigeants du PCR dont Paul Vergès et plus tard Laurent, pour mobiliser les électeurs en leur montrant les enjeux majeurs des batailles présentes et à venir. Régulièrement « arrosée » de galets, les soirs d’élections, la case Mara a été le symbole de la résistance face à l’impunité des nervis ou aux intimidations des CRS.
L’image de cette petite case aujourd’hui rasée restera dans la mémoire de l’ensemble des habitants de Saint-André, comme le haut lieu des luttes et des engagements politiques contre la fraude, les violences des nervis, pour la justice et l’aspiration légitime à la « responsabilité » dans le développement de leur pays. Comme l’a encore clairement rappelé le récent 9e Congrès du PCR tenu à Sainte-Suzanne le 4 février dernier.
Saint-André