Les réseaux sociaux, merveilleux outils de communication des temps modernes: lieux d'appartenance à une communauté, lieux de ralliement, lieux du Tout est possible, jouent pleinement leurs rôles auprès des jeunes en quête de sensations fortes, en mal de re-pères.
Les jeunes enfants qui se greffent sur une manif, ne sont pas là pour défendre un quelconque pouvoir d'achat, mais pour donner libre cours à leurs pulsions: casser, briser, détruire, brûler...
Quand les modèles parentaux font défaut, on va chercher des modèles dans la rue, auprès de petits chefs qui ont su épater par leur aplomb, leur culot à transgresser la loi. Déterminés à en découdre avec les forces de l'ordre, les jeunes sont à la recherche de limites qu'ils n'ont pas trouvé au sein du milieu familial. Ils n'ont pas peur de la loi.
La fonction du groupe est de lever les inhibitions. La pensée est mise sous cloche. Le groupe se constitue sur une idéologie de violence, avec la conviction qu'il y a un ennemi à détruire, pour apaiser les tensions internes.
Les médias qualifient ces débordements du "jeu du chat et de la souris" avec la police. Qui joue avec qui? Est-on vraiment dans un jeu faisant appel à l'imaginaire ou dans la dure réalité, à un point que la réalité dépasse la fiction?
* Extraits de : "Quand les mots manquent, la violence explose". L'harmattan. En vente en librairie et chez AGORA.
Les jeunes enfants qui se greffent sur une manif, ne sont pas là pour défendre un quelconque pouvoir d'achat, mais pour donner libre cours à leurs pulsions: casser, briser, détruire, brûler...
Quand les modèles parentaux font défaut, on va chercher des modèles dans la rue, auprès de petits chefs qui ont su épater par leur aplomb, leur culot à transgresser la loi. Déterminés à en découdre avec les forces de l'ordre, les jeunes sont à la recherche de limites qu'ils n'ont pas trouvé au sein du milieu familial. Ils n'ont pas peur de la loi.
La fonction du groupe est de lever les inhibitions. La pensée est mise sous cloche. Le groupe se constitue sur une idéologie de violence, avec la conviction qu'il y a un ennemi à détruire, pour apaiser les tensions internes.
Les médias qualifient ces débordements du "jeu du chat et de la souris" avec la police. Qui joue avec qui? Est-on vraiment dans un jeu faisant appel à l'imaginaire ou dans la dure réalité, à un point que la réalité dépasse la fiction?
* Extraits de : "Quand les mots manquent, la violence explose". L'harmattan. En vente en librairie et chez AGORA.