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La vie politik: un théâtre permanent, parfois un vaudeville

Vendredi 18 Mai 2012

Une famille formidable? Non pas toujours!


La vie politik: un théâtre permanent, parfois un vaudeville
Car comme dans toutes les familles, il y a des conflits, des luttes intestines, des ralé-poussé, des ladi lafé. Que l’on se place à droite, à gauche, au centre, aux extrêmes … na toujours deux trois i marchent pas droite ou gauche.

La soif du pouvoir confère aux chefs, un sentiment de toute puissance, qu’ils ne tiennent à partager avec personne.
Sociologiquement, il y a plusieurs types de famille, empreintes d’idéologie à géométrie variable, où les rivalités fratricides sont quasi-inévitables (pour preuve les peaux de bananes et les coups de chabouk). A cause i préfère untel, pas moin ?

D’abord la famille réunie autour d’un leader charismatik autocrate, qui fixe sa ligne de conduite, édicte des règles très strictes. Un indigné qui rentre pas dans le rond, en ayant des velléités d’indépendance, devient vite le vilain petit canard. Banni, renié, excommunié … Chape a ou ! Traverse !

Ensuite vient la famille à deux têtes. Et là, ça devient carrément embêtant quand les deux têtes tirent à hue et à dia ; la jalousie prenant le pas sur l’idéologie.

Enfin la famille avec un leader hyperactif, tendance opportuniste, qui court dans tous les sens pour composer, recomposer infatigablement une famille éparpillée, voire décomposée.

Dans toutes ces familles, beaucoup rêvent (non pas d’avoir sa place au soleil, ils l’ont déjà !), mais un fauteuil au château. Nou lé kapab !

Le peuple qui a voté pour sa famille idéale, en lui accordant un crédit de bonne foi, attend patiemment qu’on lui donne ce qu’on lui a promis : un p’tit travail, un p’tit logement, un p’tit quatre sous, pour donne de lait marmaille.

Et là, il n’a pas fini d’attendre ! L’espoir fait vivre mais i remplit pas le ventre.
Marie Claude Barbin



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