La fièvre des concours de mini-miss made in USA a contaminé La France et notre île n'est pas en reste, même si on parle de "concours de Princesses."
En haut lieu, on s'inquiète de "l'hyper-sexualisation", de "l'hyper-féminisation" des enfants, transformées en véritables lolitas, dans des postures et des codes vestimentaires inappropriés à leur âge.
Une petite fille a besoin de s'identifier à sa mère, en enfilant ses chaussures et en se pomponnant. Etape normale que ce jeu de séduction! Mais quand les parents désirent réaliser leurs rêves à travers leur enfant, ça se gâte; surtout si on se met en tête de faire suivre des régimes aux petites un peu potelées, d'enchaîner les répétitions des chorégraphies jusqu'à épuisement.
Il arrive que l'enfant craque quand elle comprend qu'on n'est plus dans un jeu mais dans une compétition qui la dépasse, où elle n'est pas à sa place.
Les enfants ont le droit de grandir, avec leurs rêves d'enfant, pas ceux des adultes. Après les sunlight et les paillettes, le retour à la réalité peut faire très mal.