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LA VIOLENCE AU TRAVAIL.

Mardi 10 Avril 2012

Le harcèlement moral. Brimades, sanctions, mutations ...


Non, l’être humain n’est pas un jouet. Peu de personnes osent porter plainte pour les violences qu’elles subissent au travail car il faut en apporter la preuve. Quand il s’agit de harcèlement moral de la part d’un supérieur hiérarchique, les autres se taisent par peur de perdre leur job.


Pourtant « la loi sur le harcèlement moral portant atteinte à la dignité » existe depuis janvier 2002.

Le harceleur choisit sa victime en raison de sa vulnérabilité, afin d’établir une relation d’emprise digne d’un gourou. La stratégie perverse consiste à isoler la victime, pour lui faire subir toutes sortes d’humiliations (remarques désobligeantes, changement des règles de fonctionnement, mutations à répétition…). L’objectif du harceleur : que la victime craque, qu’elle se mette en congé de maladie, la chose tant attendue avant le licenciement pur et simple.

Pour remonter la pente, se dire qu’on peut puiser au fond de soi des ressources insoupçonnables aux fins de ne pas donner Raison au harceleur. Tout consigner par écrit dans les moindres détails, se rapprocher des autres qui sont dans la même situation, pour recueillir leurs témoignages...

Ne pas avoir peur de frapper aux portes de l’ARIV (Antenne Réunionnaise de l’Institut de Victimologie) spécialisée dans l’aide aux victimes. Là, on y trouve un lieu d’écoute auprès de personnes compétentes qui vont accompagner la victime dans la procédure à mettre en place pour casser la mécanique du harcèlement. C’est une question de survie.

L’ARIV travaille en liaison avec les services de justice, la médecine du travail, L’ARAJUFA …
 
ARIVAZOT. 
Deux numéros à retenir.    0262  19 07 56       et        0692 61 08 88
Marie Claude Barbin



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