En contemplant mon entrecôte haricot vert dans mon assiette, je me suis posée des questions : l'animal qui me livre ses protéines a-t-il souffert, est-il mort dignement ?
Il y a peu de temps encore, personne ne se préoccupait du mode d'abattage des animaux. Il a fallu que quelqu'un jette un pavé dans la mare, pour que 30 millions d'amis politiques de tous bords, accourent - médias en tête - comme carapates su tété boeuf, pour s'émouvoir.
Cet amour soudain pour les animaux, n'est-il pas en train d'occulter le vrai problème: la souffrance humaine, celle des hommes et des femmes qui ont du mal à se nourrir, à nourrir leurs enfants, à se vêtir, à se loger... ?
La révolte des indignés a vu fleurir des macarons vantant les mérites de produits dits "solidaires" : une solidarité un peu forcée, résultat d'un bricolage hâtif destiné à calmer la faim.
Combien se contentent d'une boîte de z'haricots, sans steak même hâché dignement ?