On pourrait même dire, une personne ambivalente.
Tout en militant pour le bien-être des femmes dans la vie quotidienne, de la condition féminine en particulier, elle oppose net son veto au remboursement "des avortements de confort" (deux mots qui ne vont pas bien ensemble), qui selon elle, seraient responsables du trou de la Sécu. "Y a qu'à demander aux médecins!"
Avortement serait synonyme de confort? Un peu comme un acte de chirurgie esthétique? Quand on sait combien cet acte peut-être douloureux physiquement et psychiquement.
Pour bien enfoncer le clou, "la Présidente des crèches" va jusqu'à parler "d'avortement de récidive". Manque plus que l'application de la peine plancher comme pour les délinquants!
Les jeunes femmes (en passant par les ados), qui ont de l'argent, pourront se faire avorter à l'étranger. Pour les autres, elles devront recourir aux "faiseuses d'ange" munies de leurs aiguilles à tricoter, comme dans le temps lontan.