La persistance des anciens modes opératoires donne au citoyen le sentiment d’être invisible alors que lui, exige désormais, la reconnaissance. Il se réclame libre et autonome.
A l’instar d’un village fantôme, les structures de la démocratie traditionnelle existent encore, mais la vie les a désertées. Peu à peu, la vie publique s’est ainsi endormie, éloignant de plus en plus les gens du contrôle et de la régulation de nos sociétés.
La pensée unique pose la forme actuelle de la démocratie comme un horizon indépassable. C’est cette fossilisation qui est à l’origine de la crise de notre système.