Le principe de subsidiarité pose qu'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, doit être allouée à la plus petite entité capable de résoudre le problème d'elle-même.
C’est sur ce principe que fonctionne l’Union Européenne. La subsidiarité est affirmée dès 1986 dans l’Acte unique et renouvelé plus fortement chaque fois dans les traités de Maastricht 1993,Amsterdam 1997 et Lisbonne 2007. Notre constitution, dans le même article 72, affirme elle aussi le principe de subsidiarité. Pour l’instant, force est de constater qu’il s’agit de déclarations d’intention.
À un moment où les électeurs, en plein désarroi, n’acceptent plus que sans débat une caste de décideurs les engage dans des projets qu’ils jugent néfastes, le niveau de décision doit être ramené au niveau pertinent. Il s’agit de traiter les problèmes au plus près de l'endroit où ils se posent, de rapprocher la prise de décision au plus près des acteurs qui en subiront les conséquences directes.
C’est sur ce principe que fonctionne l’Union Européenne. La subsidiarité est affirmée dès 1986 dans l’Acte unique et renouvelé plus fortement chaque fois dans les traités de Maastricht 1993,Amsterdam 1997 et Lisbonne 2007. Notre constitution, dans le même article 72, affirme elle aussi le principe de subsidiarité. Pour l’instant, force est de constater qu’il s’agit de déclarations d’intention.
À un moment où les électeurs, en plein désarroi, n’acceptent plus que sans débat une caste de décideurs les engage dans des projets qu’ils jugent néfastes, le niveau de décision doit être ramené au niveau pertinent. Il s’agit de traiter les problèmes au plus près de l'endroit où ils se posent, de rapprocher la prise de décision au plus près des acteurs qui en subiront les conséquences directes.
A & JM BENARD le Vendredi 12 Octobre 2012 à 10:06 - www.autonomie88.eu
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Le principe de subsidiarité et l’autonomie locale sont les garants de la mobilisation des acteurs locaux dans la stratégie de développement durable. Le rôle des collectivités locales les plus proches des citoyens est primordial dans la mise en œuvre de ce principe. C’est en déclinant les possibilités ouvertes par l’instauration du principe de la subsidiarité qu’une part importante des problèmes qui se posent à La Réunion en tant que partie du tout Français et Européen, trouveront leur résolution.
Le « fil rouge » de la subsidiarité conduira à la relocalisation des décisions sur les biens naturels, les services liés aux libertés fondamentales. Cette relocalisation doit être mise en œuvre par une régionalisation des capitaux, une prise de contrôle majoritaire, par les collectivités locales, de sociétés qui auraient la charge de gérer les biens et les services essentiels, ce qui permettra d’assurer le ré-enracinement des décisions sur les secteurs primordiaux. Ce principe peut être décliné au niveau des microdécisions.
Cette relocalisation doit permettre également de prendre en considération tous les citoyens qui, dans notre système actuel, sont hors course. En clair, tous ceux qui, le jour des élections, rentrent dans la catégorie des “non” tels que les non-inscrits, les non-votants, les non- exprimés ou encore les non-majoritaires.
Le principe de subsidiarité exige évidemment une nouvelle approche des responsabilités ne s’exerçant plus exclusivement dans la verticalité, mais aussi horizontalement à travers les réseaux.
On retrouve la notion de multitude intelligente...
Le principe de subsidiarité exige évidemment une nouvelle approche des responsabilités ne s’exerçant plus exclusivement dans la verticalité, mais aussi horizontalement à travers les réseaux.
On retrouve la notion de multitude intelligente...
C’est ce que nous pourrions dire à l’instar des Indiens zapatistes. Comme eux nous avançons avec infiniment plus de questions que de réponses.
Et alors ? Reconnaissons-le !
Disons-le, que la Démocratie est comme un nouveau continent dont nous ne connaissons pas encore tous les contours.
Disons aussi que c’est parce que nous n’avons pas toutes les réponses que nous avançons.
En politique, la césure se fera désormais entre ceux qui, les yeux ouverts, s’engagent dans le chemin du renouveau démocratique et ceux qui mécaniquement répètent les erreurs du passé.
Et alors ? Reconnaissons-le !
Disons-le, que la Démocratie est comme un nouveau continent dont nous ne connaissons pas encore tous les contours.
Disons aussi que c’est parce que nous n’avons pas toutes les réponses que nous avançons.
En politique, la césure se fera désormais entre ceux qui, les yeux ouverts, s’engagent dans le chemin du renouveau démocratique et ceux qui mécaniquement répètent les erreurs du passé.
Du plus loin que l’on puisse remonter dans l’histoire humaine, le facteur de la diversité est décisif. C’est souvent la diversité de son environnement qui permet à une espèce de durer. Y renoncer c’est donc renoncer à la survie de soi-même et des autres. Transmettre à nos enfants un monde diversifié, c’est donc transmettre de la richesse et de la vie possible. À l’acceptation de la diversité dans la nature comme gage de survie, répond l’acceptation de la diversité des hommes et de leurs cultures.
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