sak ifé nout jordu ék nout demin

Yvette Duchemann a décidé d'être heureuse


Politique
Dimanche 12 Janvier 2014

Et c'est bien parce que Voltaire l'a dit !

« J'ai décidé d'être heureuse ou heureux parce que c'est bon pour la santé » (Voltaire)
Et sur ces sages paroles, je nous souhaite à toutes et à tous : UNE HEUREUSE ANNÉE 2014 : LA BONÉRÈZ POU NOUT TOUT.
C’est facile à dire, mais, chemin paradi la bonéréz sa lé long, soman sa : ti pa ti pa n’arivé.


La bonéréz passe notamment, c’est vrai, par  l’engagement de chacun. Engagement à transformer positivement sa nature ; Engagement à donner une orientation constructive à son comportement quotidien ; Engagement  à considérer l’autolimitation, la sobriété, la sociabilité et le partage comme des actes  générateurs d’équité et de bien-être. 
 
Au total: réalisme, objectivité,  cohérence vigilante. Un magnifique chantier  que nous pouvons essayer de vivre au quotidien. D’autant que  ces attitudes nous rendent riches : riches de forces intérieures, riches du sourire des autres, riches de la beauté de la nature, riches de tout ce qui nous entoure, et même riches de nos ennemis qui croient nous affaiblir alors que chacune de leurs attaques ne font que renforcer notre détermination À ÊTRE HEUREUX. 
L’année commence, et chacun y va de ses bonnes résolutions. Pourquoi pas faire sienne ces quelques propositions de Pierre Rabhi ?
 
-  Plaçons l’humain et la nature au centre de nos préoccupations et l’économie et tous nos savoirs et savoir-faire à leur service. Refaire l’inventaire des ressources qui ne se borne pas à ce qui est monnayable mais qui prend en compte l’économie informelle et les richesses non monnayables omniprésentes et pourtant non valorisées au motif que tout ce qui n’a pas de prix n’a pas de valeur.
 
- Réfléchissons à une autre éducation pour nos enfants : Eduquer leurs mains et leur pensée pour leur permettre de répondre solidairement aux grands défis qui les attendent, les éveiller à la beauté du monde et au respect de toute forme de vie. L’éducation ne doit pas susciter la peur de l’échec mais l’enthousiasme d’acquérir des savoirs et des savoir-faire pour construire une société qui ait du sens et de la générosité.
 
- Relocalisons l’économie afin que chaque territoire puisse tirer parti de ses ressources et de ses capacités à construire une autonomie reliée et ouverte aux échanges complémentaires et réciproques de la rareté. Donner au savoir et savoir-faire présents ici  et ailleurs,  les moyens de s’exercer avec des structures agricoles à taille humaine, des artisans et commerçants en nombre suffisant pour répondre aux besoins de proximité sur le principe de produire et consommer localement. La consommation énergétique due au transport polluant dévoreur d’espaces, générateur de dépendances capables de tétaniser toute une nation, s’en trouverait considérablement réduite.
 
- Il nous faut soustraire le bien commun vital - l’eau, la terre, la biodiversité… à la spéculation et marchandisation.  Un traitement et une réglementation soucieux de leur sauvegarde et de leur transmission intègre voire améliorée aux générations futures. Ce point est déterminant et peu de citoyens en sont vraiment conscients. 
- Limitons notre goût du superflu, et recentrons nous sur l’essentiel. Pourquoi ne pas rêver d’une industrie qui cesserait de produire de l’inutile et du superflu générant rebut et déchets polluants, coûteux et encombrants au profit de l’utilité, de la solidité et de la durabilité des objets nécessaires à la vie moderne ?
- Mettons la FEMME au cœur du changement. Il est urgent de faire appel au féminin comme l’une des composantes humaines indispensables pour la modération et l’équilibre de notre histoire. »
 
Ceci dit, et pour cette année qui commence, nos pensées vont  à celles et ceux qui ont subi Bejisa et plus particulièrement à nos agriculteurs . 
Pourrait-on envisager non pas d’arrêter les cyclones, mais de protéger au maximum, notre garde-manger régional ? Des réflexions peuvent émerger si nous nous en donnons la peine. Et des sources de solution…
 
Si plusieurs faits ont retenu toute notre attention en ce début d’année, un en particulier qui a profondément choqué, c’est le vote du Bureau du Sénat ce mercredi 8 janvier 2014 refusant la levée de l'immunité parlementaire de Serge Dassault et qui a provoqué l’indignation générale : image désastreuse de la Haute Assemblée.
 
C’est parce que les élues et élus de la République doivent rendre des comptes devant le peuple et assumer leurs actes que les Sénatrices et Sénateurs écologistes ont soutenu la proposition du Président du Sénat de procéder au vote à main levée, au bureau du Sénat, pour les prochains votes concernant la levée de l’immunité parlementaire. 
 
Cette proposition doit être actée vite et fermement. 
Il nous faut tous vouloir reprendre confiance. Car, quelle démocratie réelle sans notre participation ?
 
 
Conseillère Fédérale Nationale EÉLV
Candidate Élections Européennes 8ème Circonscription EÉLV

Yvette DUCHEMANN


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