sak ifé nout jordu ék nout demin

Violences faites aux femmes : "Le chanteur Orelsan n'est pas le bienvenu", dixit l'UFR


Invité(e)
Mercredi 18 Janvier 2012


Si l’on veut éradiquer la violence à l’égard des femmes, c’est à ses racines qu’il faut s’attaquer et donc à toutes les formes de discrimination et d’incitation à la haine des femmes.
 
Les images et textes dégradants, sexistes et violents qui portent atteinte à la dignité des femmes doivent être dénoncés et combattus. La liberté d'expression ne doit pas être le prétexte à des dérives glorifiant la violence faite aux femme.
 
Le chanteur Orelsan reste pour l’Union des Femmes Réunionnaises celui qui a chanté : « On verra comment tu fais la belle avec une jambe cassée (...) On verra comment tu suces quand je te déboiterai la mâchoire (...) Tu n’es juste qu’une truie, tu mérites ta place à l’abattoir”. ». Il n’est pas le bienvenu. Sa ki fo pou fé avans la cause des femmes, c’est le respect des femmes, dans les mots, dans le comportement…partou toultan.
 
Le poids des mots ignobles - même relevant de la fiction- pèsent lourd contre l’émancipation des femmes. "Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté" Confucius.

UFR


Dans la même rubrique :