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Victoire historique à l’Entre-Deux ?


Citoyen
Mardi 25 Mars 2014

Non monsieur Bachil VALY, votre victoire n’a rien d’historique, bien au contraire. Pour 13 petites voix vous auriez été obligé de passer par les Fourches Caudines du second tour, oui, je dis bien pour 13 petites voix. Et là, votre élection n’était pas du tout assurée car la dynamique n’était pas dans votre camp.


Dois-je vous rappeler qu’il y a quelques  mois encore vous disiez ne pas avoir d’opposants ?
Il est vrai que si tous étaient à l’image de ceux à qui la population avait confié cette mission en 2008 et qui vous ont rejoints pour un plat de lentilles… ou deux, à l’exception de Marie Josée Rivière, il est clair que vous auriez été élu avec un score mirifique en menant une campagne à un train de sénateur… 

 
Ne pas avoir en face de soi d’opposition construite et être élu avec le plus mauvais score de tous les maires de la Réunion, oui en cela c’est historique. 
Au contraire, face à vous, des enfants de l’Entre-Deux ont tenu courageusement à relever le gant, sans  bénéfice  de l’appareil municipal bien entendu.

Dommage que les candidatures de Gérard CLAIN et de Gilbert TECHER se soient un peu tassées en fin de parcours bien qu’ils n’aient pas démérité. Quant à Gilles PAYET, en dehors de quelques maladresses  de jeunesse qu’il faudra vite lui pardonner,  il aura mené une campagne remarquable comme rarement on en a vu à l’Entre-Deux, suscitant engouement et espoir dans le cœur de nombre Entre-Deuxiens, créant ainsi une nouvelle espérance pour demain et une inquiétude certaine chez vous. 
 
Par ailleurs monsieur le Maire, même si votre victoire était si peu souhaitée par une majorité d’Entre-Deuxiens, comme nous sommes persuadés vous et moi - je ne parle pas seulement de ceux qui se sont exprimés en ce dimanche 23 mars -  je formule à travers cette missive mes vœux les plus sincères de réussite pour ces six années à venir tant l’Entre-Deux mérite vraiment qu’on se penche sur son devenir. 
 
Au regard de la gouvernance menée durant ces douze dernières années, permettez-moi d’en douter.

Entre-Deux
 

Roland CLAIN


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