Dans un communiqué du 9 octobre, réagissant à ce sujet, Mr Bédier avait déjà déclaré : «..Il n’y a pas d’égalité devant le chômage et certaines personnes ont plus de chance que d’autres d’y échapper, surtout lorsqu’elles ont des amis politiques.. ».
Le problème, c’est qu’on n’a pas entendu Mr Bédier le mois dernier, quand deux potes à lui, et proches de Bello, Daniel Mondissa et Patrice Boyer, deux anciens du cabinet de la mairie de Saint-André quand il était premier adjoint, ont été «recasés » par son généreux associé aux régionales, Gilbert Annette, maire de Saint-Denis. Curieux, n’est-ce-pas ?
Et coïncidence étrange, les deux potes Saint-Andréens ont été recrutés au cabinet du maire de Saint-Denis, au moment même où Mr Bédier négociait une place et son ralliement à Annette-Bello ! N’est- ce pas là, comme à Saint-André, une insulte aux centaines de jeunes dionysiens diplômés désespérant de trouver un emploi ? Et ces derniers seraient sans doute très curieux de savoir combien ces messieurs perçoivent-ils ? Et pour quelles fonctions ?
Pourquoi ce tapage d’un coté et le mutisme, voire la connivence de l’autre ? Pourquoi Mr Bédier n’a-t-il pas condamné, au même titre, les embauches de son « dalon » Annette, et tenu les mêmes propos que ceux visant le maire de Saint-André, à savoir «…qu’il n’a pas compris que les temps ont changé et qu’il est encore aux vieilles pratiques de clientélisme politique … » La période électorale n’autorise pas tout.
Au final, la manif qui était censée attirer la sympathie du public, s’est déroulée dans l’indifférence la plus totale. Mr Bédier s’est discrédité, et ridiculisé, à la grande joie de Mr Virapoullé qui n’espérait pas tant.