Berger : Ami, restes avec NOUS.
J’entends en moi le sanglot contenu
d’un Kréol dans le Noir.
Je ne sais plus si tout est noir ?
Mais il me suit, ce Kréol connu.
J’écoute, J’écris.
Je parle. Je souris.
Il me semble entendre au fond de son silence
l’appel inquiet que ce Kréol lance.
Kréol perdu.
Petite ombre légère,
je t’ai vue.
Je te reconnais.
Evêque, bien né.
Et ton chagrin silencieux me suggère
les mots que j’écris.
Ces mots écrits,
Ils sont à toi, ces mots.
Ils te reviennent, ces mots.
Tu es propriétaire
de cette terre,
faite de belles parcelles.
Elles ressemblent au Ciel.
Ont couleur vert miel.
Un jour,
Un jour,
Un temps
Tu m’as donné.
Evêque, bien né.
Un temps,
pour s’écouter un temps.
Te comprendre par ce temps
Ce temps de l’infamie.
Ce temps de l’injure.
Ce temps du mépris.
Ce temps du parjure.
Ce temps qu’ils t’ont pris.
Tu m’as donné ce temps
pour vivre encore
Et encore.
Vivre un moment d’efficacité.
Un temps de lucidité.
Un temps de félicité.
Un moment de clarté.
Un artifice de luminosité. Ce temps
est ton temps
Qu’ils ne t’ont pas pris.
J’ai vu clair
Sans me taire.
Tu m’as offert ces fleurs,
telle une lueur.
Par ta voix
Tu m’as indiqué la voie.
Et avons pris le temps,
ce temps
pour un moment de bonheur.
Avons pris le chemin du bonheur.
Et non ce sentier du malheur.
Tu as pris ton bâton.
A tâtons.
Ce bâton de pèlerin
pour nous montrer le chemin
et loin de notre chagrin
tu as repris le chemin
de la connaissance,
le chemin
de la tolérance.
Ils sont à toi, ces mots.
Ils sont beaux.
Ces mots résonnent en moi,
pour elle, pour lui, pour Toi.
Ils se bousculent dans ma mémoire.
Vite, vite je veux encore entendre, voir.
Encore
et encore
Ces mots de douceurs.
Ces mots de félicité.
Ces mots de clarté.
Ces mots de ton Ker.
Là-bas, ici,
A Paris
Comment te dire,
te redire,
t’écrire :
Merci,
Merci,
Et encore Merci.
Ce matin,
fini mon chagrin.
J’ai repris comme toi le chemin
Qui est le tien.
Le chemin de la connaissance.
Le chemin de la tolérance.
Finie ma souffrance.
Finies nos souffrances.
S’il te plaît,
oublis ta souffrance.
Oublis cette douleur. Oublis pour notre bonheur.
S’il te plaît.
Alors, ce matin, je danse.
Je danse,
la valse des couleurs.
Nos couleurs d’outre-mer.
Et cette couleur :
ce bleu d’outre-mer.
Je danse ces couleurs,
tes couleurs.
Nos belles couleurs.
Ces couleurs nées de l’Amour.
Pour toujours.
Ces couleurs de Ton Amour,
oui de ton Amour.
Berger, ami,
notre ami.
Tu as marché dans le noir,
à ne plus sentir tes genoux.
Dans ce fé noir,
tu as prié à genoux.
Et tu as atteint ce monde à naître.
Ce monde qui brûle au profond de ton être.
Voici tes lumières.
Mais nos yeux sont éteints.
Ouvres nos yeux
pour voir les cieux.
Pour Voir tes lumières.
Et montres-nous, chaque matin,
pour notre prière
Oh guide : ce Beau chemin.
Ton CHEMIN.
Chaque matin.
Chaque matin.
A mon réveil :
Ton visage est soleil.
Soleil de ce beau ciel.
Couleur vert miel.
Mon ami, notre ami Berger
ce chant : entends.
Cette prière : entends.
Restes, avec nous,
BERGER.
Restes avec NOUS.
Ami, BERGER.
A mon ami : Monseigneur AUBRY.
Il s’est abrité pour ne plus subir l’infamie, l’insulte, le parjure. Il a refusé d’être méprisé. Telle une bête blessée, il s’en est allé seul pour vaincre. Il nous est revenu encore meurtri. Ne laissons pas ce GUIDE seul. Sa douleur est notre douleur. Accompagnons- le chaque moment et …Que ces mots le rassurent. Il est toujours ce berger que nous connaissons, que nous écoutons, que nous aimons. Il est notre BERGER Kréol REUNIONNAIS. Notre Ami-BERGER.
Aimé TECHER
Octobre 2012.
J’entends en moi le sanglot contenu
d’un Kréol dans le Noir.
Je ne sais plus si tout est noir ?
Mais il me suit, ce Kréol connu.
J’écoute, J’écris.
Je parle. Je souris.
Il me semble entendre au fond de son silence
l’appel inquiet que ce Kréol lance.
Kréol perdu.
Petite ombre légère,
je t’ai vue.
Je te reconnais.
Evêque, bien né.
Et ton chagrin silencieux me suggère
les mots que j’écris.
Ces mots écrits,
Ils sont à toi, ces mots.
Ils te reviennent, ces mots.
Tu es propriétaire
de cette terre,
faite de belles parcelles.
Elles ressemblent au Ciel.
Ont couleur vert miel.
Un jour,
Un jour,
Un temps
Tu m’as donné.
Evêque, bien né.
Un temps,
pour s’écouter un temps.
Te comprendre par ce temps
Ce temps de l’infamie.
Ce temps de l’injure.
Ce temps du mépris.
Ce temps du parjure.
Ce temps qu’ils t’ont pris.
Tu m’as donné ce temps
pour vivre encore
Et encore.
Vivre un moment d’efficacité.
Un temps de lucidité.
Un temps de félicité.
Un moment de clarté.
Un artifice de luminosité. Ce temps
est ton temps
Qu’ils ne t’ont pas pris.
J’ai vu clair
Sans me taire.
Tu m’as offert ces fleurs,
telle une lueur.
Par ta voix
Tu m’as indiqué la voie.
Et avons pris le temps,
ce temps
pour un moment de bonheur.
Avons pris le chemin du bonheur.
Et non ce sentier du malheur.
Tu as pris ton bâton.
A tâtons.
Ce bâton de pèlerin
pour nous montrer le chemin
et loin de notre chagrin
tu as repris le chemin
de la connaissance,
le chemin
de la tolérance.
Ils sont à toi, ces mots.
Ils sont beaux.
Ces mots résonnent en moi,
pour elle, pour lui, pour Toi.
Ils se bousculent dans ma mémoire.
Vite, vite je veux encore entendre, voir.
Encore
et encore
Ces mots de douceurs.
Ces mots de félicité.
Ces mots de clarté.
Ces mots de ton Ker.
Là-bas, ici,
A Paris
Comment te dire,
te redire,
t’écrire :
Merci,
Merci,
Et encore Merci.
Ce matin,
fini mon chagrin.
J’ai repris comme toi le chemin
Qui est le tien.
Le chemin de la connaissance.
Le chemin de la tolérance.
Finie ma souffrance.
Finies nos souffrances.
S’il te plaît,
oublis ta souffrance.
Oublis cette douleur. Oublis pour notre bonheur.
S’il te plaît.
Alors, ce matin, je danse.
Je danse,
la valse des couleurs.
Nos couleurs d’outre-mer.
Et cette couleur :
ce bleu d’outre-mer.
Je danse ces couleurs,
tes couleurs.
Nos belles couleurs.
Ces couleurs nées de l’Amour.
Pour toujours.
Ces couleurs de Ton Amour,
oui de ton Amour.
Berger, ami,
notre ami.
Tu as marché dans le noir,
à ne plus sentir tes genoux.
Dans ce fé noir,
tu as prié à genoux.
Et tu as atteint ce monde à naître.
Ce monde qui brûle au profond de ton être.
Voici tes lumières.
Mais nos yeux sont éteints.
Ouvres nos yeux
pour voir les cieux.
Pour Voir tes lumières.
Et montres-nous, chaque matin,
pour notre prière
Oh guide : ce Beau chemin.
Ton CHEMIN.
Chaque matin.
Chaque matin.
A mon réveil :
Ton visage est soleil.
Soleil de ce beau ciel.
Couleur vert miel.
Mon ami, notre ami Berger
ce chant : entends.
Cette prière : entends.
Restes, avec nous,
BERGER.
Restes avec NOUS.
Ami, BERGER.
A mon ami : Monseigneur AUBRY.
Il s’est abrité pour ne plus subir l’infamie, l’insulte, le parjure. Il a refusé d’être méprisé. Telle une bête blessée, il s’en est allé seul pour vaincre. Il nous est revenu encore meurtri. Ne laissons pas ce GUIDE seul. Sa douleur est notre douleur. Accompagnons- le chaque moment et …Que ces mots le rassurent. Il est toujours ce berger que nous connaissons, que nous écoutons, que nous aimons. Il est notre BERGER Kréol REUNIONNAIS. Notre Ami-BERGER.
Aimé TECHER
Octobre 2012.