Tourisme, croisières, IRT : le naufrage du sortant
Avez-vous entendu parler du MSC Sinfonia, le paquebot arrivé il y a quelques jours à La Réunion avec 1800 touristes à son bord ? 1400 d’entre eux se sont retrouvés littéralement abandonnés dans la zone industrielle du Port sans solution pour se rendre sur les zones d’achalandise et venir dans les commerces locaux, acheter un souvenir péi, découvrir la cuisine réunionnaise. Bref, dépenser leur argent dans notre économie. Quelle mauvaise surprise pour ces touristes qui ne demandent qu’à découvrir notre île. Et ce type d’épisode est malheureusement récurrent.
C’est la preuve par les faits de l’absence d’une politique touristique efficace de la Région Réunion qui n’a pas rempli son rôle auprès des compagnies. Et la collectivité s’y résout, sans négocier avec ces compagnies malgré l’intérêt partagé de satisfaire les touristes qu’elles transportent et que nous sommes censés accueillir. La faute à une absence de volontarisme de la part de la Région jusqu’à aujourd’hui. Or, nous avons besoin d’une Région proactive d’une part pour convenir, en concertation avec les compagnies, de la meilleure manière d’accueillir tous les touristes qui débarquent, sans exception et d’autre part de faire du Port une véritable gare maritime digne de ce nom, avec les équipements et services que cela implique.
Ce n’est pas la faute à la crise requin ou à un quelconque phénomène indépendant de la volonté de la majorité si les touristes arrivant sur notre île par bateau peuvent se retrouvent dans une telle situation. Et c’est dramatique pour l’image de notre île, le message que ces visiteurs porteront de retour chez eux et bien sûr c’est dramatique pour notre économie touristique. Pourtant, La Réunion a tous les atouts pour devenir une étape incontournable des croisières effectuées dans notre bassin régional.
Au lieu de cela, nous ne pouvons que constater l’échec : des touristes rembarqués sans avoir pu profiter de notre île ou encore, il y a quelques semaines, la directrice de l’IRT débarquée dans un climat social qu’elle qualifie elle-même de « dégradé » au sein de l’organisme chargé de la politique touristique de notre territoire. Comment peut-on décemment s’autocongratuler de son bilan en la matière dans l’équipe sortante ?
Il faut absolument repenser la stratégie d’accueil des croisiéristes et impulser un aménagement du Port. Il faut mettre en place les conditions nécessaires à la captation de ce tourisme d’avenir pour La Réunion, au même titre que le tourisme vert, proche de la nature. C’est le devoir de la Région Réunion. Il faut tourner la page du naufrage de la politique régionale.
Réussir le pari du tourisme ne relève pas du miracle ou des promesses mais du bon sens et de l’efficacité.
Le bon sens sera, en tant que président, de nous attaquer sérieusement au prix trop élevé des billets d’avion pour attirer les touristes vers la « Destination Réunion », une mesure attendue par les professionnels depuis longtemps. Le bon sens, c’est que cette « Destination Réunion » soit prioritairement une destination « nature, culture et authenticité » pour que nos atouts majeurs redeviennent notre argument de différenciation et que notre promotion touristique mette en valeur nos spécificités uniques au monde. Je le dis ici sans complexe, copier l’île Maurice comme le sortant s’est plu à le faire par laxisme n’est pas une stratégie viable. Elle est même complètement inadaptée à la réalité de notre offre et à nos opportunités réelles de conquête de marché.
L’objectif que je poursuivrai en tant que président, et comment douter qu’un nouveau souffle s’impose quand le bilan du sortant c’est 100 millions d’euros en 5 ans pour 0 touriste supplémentaire, sera d’aider à développer les structures d’hébergement et de loisirs qui servent la stratégie de la destination « nature, culture, authenticité ». Les chambres d’hôtes, les gîtes et les auberges font l’originalité de notre offre touristique. La nature est accessible par la randonnée aujourd’hui, le téléphérique demain. Les structures de loisirs en plein air seront davantage accompagnées.
L’organisation, la stratégie commerciale de la « Destination Réunion » impliquera la mise en valeur des sites remarquables, la restructuration du secteur professionnel des tours operators qui sont autant de chantiers que je mènerai en tant que président pour laisser derrière nous l’échec honteux de l’équipe sortante qui a fait croire au « Tourisme, grande cause régionale ». Je mènerai, avec l’ensemble des acteurs du secteur notre tourisme à bon port. Je les invite à prendre connaissance des mesures opérationnelles concrètes que je compte mettre en place au lendemain de l’élection régionale avec leur confiance.
Je les inviterai prochainement pour une rencontre où chaque professionnel du secteur pourra exprimer ses doléances et son ambition afin de définir ensemble comment nous ferons avancer le tourisme à La Réunion.
C’est la preuve par les faits de l’absence d’une politique touristique efficace de la Région Réunion qui n’a pas rempli son rôle auprès des compagnies. Et la collectivité s’y résout, sans négocier avec ces compagnies malgré l’intérêt partagé de satisfaire les touristes qu’elles transportent et que nous sommes censés accueillir. La faute à une absence de volontarisme de la part de la Région jusqu’à aujourd’hui. Or, nous avons besoin d’une Région proactive d’une part pour convenir, en concertation avec les compagnies, de la meilleure manière d’accueillir tous les touristes qui débarquent, sans exception et d’autre part de faire du Port une véritable gare maritime digne de ce nom, avec les équipements et services que cela implique.
Ce n’est pas la faute à la crise requin ou à un quelconque phénomène indépendant de la volonté de la majorité si les touristes arrivant sur notre île par bateau peuvent se retrouvent dans une telle situation. Et c’est dramatique pour l’image de notre île, le message que ces visiteurs porteront de retour chez eux et bien sûr c’est dramatique pour notre économie touristique. Pourtant, La Réunion a tous les atouts pour devenir une étape incontournable des croisières effectuées dans notre bassin régional.
Au lieu de cela, nous ne pouvons que constater l’échec : des touristes rembarqués sans avoir pu profiter de notre île ou encore, il y a quelques semaines, la directrice de l’IRT débarquée dans un climat social qu’elle qualifie elle-même de « dégradé » au sein de l’organisme chargé de la politique touristique de notre territoire. Comment peut-on décemment s’autocongratuler de son bilan en la matière dans l’équipe sortante ?
Il faut absolument repenser la stratégie d’accueil des croisiéristes et impulser un aménagement du Port. Il faut mettre en place les conditions nécessaires à la captation de ce tourisme d’avenir pour La Réunion, au même titre que le tourisme vert, proche de la nature. C’est le devoir de la Région Réunion. Il faut tourner la page du naufrage de la politique régionale.
Réussir le pari du tourisme ne relève pas du miracle ou des promesses mais du bon sens et de l’efficacité.
Le bon sens sera, en tant que président, de nous attaquer sérieusement au prix trop élevé des billets d’avion pour attirer les touristes vers la « Destination Réunion », une mesure attendue par les professionnels depuis longtemps. Le bon sens, c’est que cette « Destination Réunion » soit prioritairement une destination « nature, culture et authenticité » pour que nos atouts majeurs redeviennent notre argument de différenciation et que notre promotion touristique mette en valeur nos spécificités uniques au monde. Je le dis ici sans complexe, copier l’île Maurice comme le sortant s’est plu à le faire par laxisme n’est pas une stratégie viable. Elle est même complètement inadaptée à la réalité de notre offre et à nos opportunités réelles de conquête de marché.
L’objectif que je poursuivrai en tant que président, et comment douter qu’un nouveau souffle s’impose quand le bilan du sortant c’est 100 millions d’euros en 5 ans pour 0 touriste supplémentaire, sera d’aider à développer les structures d’hébergement et de loisirs qui servent la stratégie de la destination « nature, culture, authenticité ». Les chambres d’hôtes, les gîtes et les auberges font l’originalité de notre offre touristique. La nature est accessible par la randonnée aujourd’hui, le téléphérique demain. Les structures de loisirs en plein air seront davantage accompagnées.
L’organisation, la stratégie commerciale de la « Destination Réunion » impliquera la mise en valeur des sites remarquables, la restructuration du secteur professionnel des tours operators qui sont autant de chantiers que je mènerai en tant que président pour laisser derrière nous l’échec honteux de l’équipe sortante qui a fait croire au « Tourisme, grande cause régionale ». Je mènerai, avec l’ensemble des acteurs du secteur notre tourisme à bon port. Je les invite à prendre connaissance des mesures opérationnelles concrètes que je compte mettre en place au lendemain de l’élection régionale avec leur confiance.
Je les inviterai prochainement pour une rencontre où chaque professionnel du secteur pourra exprimer ses doléances et son ambition afin de définir ensemble comment nous ferons avancer le tourisme à La Réunion.