Thierry Bertil est né le 27 mai 1960 à Paris
Après une scolarité à l’école militaire du Tampon puis à l’Ecole Normale il connaît une carrière d’enseignant.
De 1989 à 2016, il choisit un parcours artistique : comédien à Source Vive, Vollard, Théâtre d’Azur., Veli..Directeur du service culturel à la mairie de Saint -Leu, à La Plaine des Palmistes. Il a été également consultant culturel à l’ODC, et directeur de la salle Vladimir Canter au Campus universitaire.
Il a fait partie du Conseil de la Culture de l’Éducation et de l’Environnement (CCEE).
Passionné de théâtre, il crée sa propre compagnie Percale. Il écrit et met en scène plusieurs spectacles.
-La Soucoupe -
-le cap des milles tempêtes, Vasco de Gama -
-Roland Garros -
-Adaption de différentes œuvres classiques :
-L'étranger en 1996
-le vieil homme et la mer en 1998
-des souris et des hommes en 1999.
-Le Petit prince en 2002
Il reçoit un prix de l’UDIR pour sa pièce Évade toi toi même
Il anime également des ateliers de théâtre dans le milieu scolaire, auprès des élèves , des enseignants, des animateurs, et pour la coopération française.
Auprès des jeunes du collège de la Plaine des Cafres et met en scène :
« La république des femmes », 1999
Jouée au festival international de Sardent Creuse
« L’assemblée des fous », 1999
Écriture, mise en scène
Jouée par le collège du 23ème Km à la Plaine des Cafres
Premier prix du festival international de la Rochelle
La place de son œuvre dans la littérature
Son écriture poétique :
Il écrit de nombreuses « bluettes » qu’il considère comme des gammes poétiques, facilement accessibles .
Translucides, son premier recueil publié s’apparente pour lui à du jazz parolier.
« Transports d’allégresse, incendies de scories injuriant l’Etreté pour la libération du verbe enfoui. »(Préface de Fred LAPRA)
Petite anthologie de l’insignifiance, Translucides, interroge le quotidien.
« Tu souffres
D’un lendemain
Où l’habitude sombre
Pourquoi
Tristesse misérable
Quand le corps s’offrande
De tant de délivrances
Apaisantes libertines
Pour qui
Ne désire rien
Ensablées.. »
(Extrait de Crépuscule des sables)
Parenthèse poétique
Sourire Veli
Le vrai s’appareille
Désormais
De somnolences baroques
Quand la nuit s’adonise
D’arabesques pastorales
Pour abolir tes craintes
Des
Pharisiens aubains
Ces
Bateleurs hautains
Prélats
De confettis iliens
Calligraphique sourire
Que tes songes
Dessinent
Au nocturne VELI
Annonciateur serein
D’une fulgurance nidifiée
Loveuse
D’infinies espérances
Combien meurt-on d’exécutoires éclatés
De ravines révélées au détour
De peaux burinées qui veulent se dire
Autres
Que
Vindicatives
Impulsives
Et
Plaintives
Maintenant
Sûres
Épures
Apertures de mots retrouvé
Grammaire de toi
De tous les tiens
Divulgation des possibles
Emaillure rhétorique
Mais
Petite mort
Séminale
Tes rêves , nautoniers, mémoriaux
Cinérites enfin démutisées
Papillonnant de Tomi en bidonvilles
Sirotant
L’arrack des vieilles boutiques-chinois
Croquant
Bonbons-cravates et colodents
Randonnant dans les genêts et galaberts
Cimentent la mémoire
Pour magnifier l’imaginaire
De
Toi
De
Tous
Les tiens
Prosodie harmonique
Gésine visionnaire
Peuplant les horizons
De coryphées insoupçonnés
Le vrai
Se drape
D’apaisements sensibles
Quand la nuit s’aphrodite
De l’étoile du berger
Pour annoncer le langouti
Du fait-clair
Gardiens
D’un très ancien secret
Nous ouvrirons le Temple dialectique
Sans service
Ni ablutions
Sans encensoir
Ni garantie
Seulement pour le causé gadiamb
Ephélides étoiles parolières
Naissant de ton sourire VELI…
(Extrait de Translucides)