"Si l'UNEF comprend que par cette décision, la juridiction administrative a tenu à rappeler les exigences démocratiques nécessaires pour l'organisation d'un scrutin universitaire, elle déplore toutefois les conséquences pratiques d'un tel jugement.
En effet, ce jugement plonge notre université dans une perspective de paralysie quelques semaines après la rentrée. Cette annulation de l'élection de l'actuel président de l'université tombe à un moment très inopportun pour notre établissement dans la mesure où, en cette période de rentrée, de nombreux sujets et thématiques attendaient l'arbitrage de la direction de l'établissement. Nous sommes particulièrement inquiets des nombreux cas d'inscriptions en procédure dérogatoire effectués par les étudiants, qui risquent de rester sans réponse.
De façon plus générale, en l'absence de conseils centraux, nous sommes préoccupés par le fait que de nombreuses décisions importantes soient désormais adoptées de façon unilatérale par l'administrateur provisoire. Par exemple, les modalités de contrôle de connaissances (MCC) - réglementant la validation des diplômes - qui devaient initialement être adoptées le 20 septembre prochain seront très probablement validées sans le vote des étudiants alors que c'est une problématique majeure.
De plus, notre établissement doit entamer dans quelques semaines les négociations avec le ministère pour le passage aux responsabilités et compétences élargies (RCE). L'UNEF s'interroge désormais sur la faisabilité de ce calendrier dans la mesure où ces discussions nécessitent la participation de toute la communauté universitaire.
Nous appelons l'ensemble de la communauté à la retenue dans leur comportement et à la responsabilité dans leurs actions durant cette nouvelle phase d'instabilité institutionnelle et politique que va connaître notre université.
Nous souhaitons vivement ne pas connaître à nouveau le climat de la campagne précédente et espérons que chacun travaillera dans l'intérêt de l'Université et de ses étudiants".
En effet, ce jugement plonge notre université dans une perspective de paralysie quelques semaines après la rentrée. Cette annulation de l'élection de l'actuel président de l'université tombe à un moment très inopportun pour notre établissement dans la mesure où, en cette période de rentrée, de nombreux sujets et thématiques attendaient l'arbitrage de la direction de l'établissement. Nous sommes particulièrement inquiets des nombreux cas d'inscriptions en procédure dérogatoire effectués par les étudiants, qui risquent de rester sans réponse.
De façon plus générale, en l'absence de conseils centraux, nous sommes préoccupés par le fait que de nombreuses décisions importantes soient désormais adoptées de façon unilatérale par l'administrateur provisoire. Par exemple, les modalités de contrôle de connaissances (MCC) - réglementant la validation des diplômes - qui devaient initialement être adoptées le 20 septembre prochain seront très probablement validées sans le vote des étudiants alors que c'est une problématique majeure.
De plus, notre établissement doit entamer dans quelques semaines les négociations avec le ministère pour le passage aux responsabilités et compétences élargies (RCE). L'UNEF s'interroge désormais sur la faisabilité de ce calendrier dans la mesure où ces discussions nécessitent la participation de toute la communauté universitaire.
Nous appelons l'ensemble de la communauté à la retenue dans leur comportement et à la responsabilité dans leurs actions durant cette nouvelle phase d'instabilité institutionnelle et politique que va connaître notre université.
Nous souhaitons vivement ne pas connaître à nouveau le climat de la campagne précédente et espérons que chacun travaillera dans l'intérêt de l'Université et de ses étudiants".
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