sak ifé nout jordu ék nout demin

Sécurité sociale et omerta...


Citoyen
Lundi 26 Octobre 2015

Un événement important portant sur nos libertés individuelles s'est déroulé hier à Paris. Notre département de La Réunion y était représenté et la liberté de sa presse y a été chaudement saluée par les intervenants métropolitains.


En revanche, aucune presse nationale n'avait fait le déplacement, ni ne s'en est fait l'écho jusqu'à présent. Les ordres ont été donnés...

N'importe quel événement sportif aurait attiré quelques pigistes. Pourtant, régulièrement invités, les organes de presse et les journalistes nationaux prévus pour la grand messe se sont finalement, à la dernière minute, abstenus de venir faire leur travail. Nul doute que la pression était trop forte et que certaines consignes avaient été données. Cette mise sous tutelle des médias est consternante. Elle traduit bien l'état de délabrement moral et intellectuel dans lequel se trouvent certaines professions autrefois aux avant postes des questions de liberté (journalistes, avocats, etc...)

Il faut dire que le sujet lié à ce grand rassemblement annuel était plutôt polémique. Il portait sur la fin du monopole de la sécurité sociale et la liberté pour le citoyen de pouvoir faire le choix de son assurance maladie et retraite. Actée et transposée dans le droit positif interne français, la directive européenne n'en finit pas de donner des sueurs froides à nos élus de tous bords.

Une réflexion délicate mais inévitable si l'on se veut pleinement européen et sujet libre de droit. Une analyse surtout porteuse d'espoir pour des milliers de gens (professions libérales, artisans, commerçants, auto-entrepreneurs mais aussi salariés...).

Une option salvatrice aussi, pour une économie nationale et locale exsangue. Imaginez les marges de trésorerie pouvant être dégagées par l'assuré en optant pour une caisse privée bien moins onéreuse et plus performantes, que ne le sont les caisses de sécurité sociale dispendieuses et si opaques dans leur mode de gouvernance. La Cour des Comptes n'a t-elle pas épinglé certains cadres de la sécurité sociale qui dépassaient souvent les 95 000 euros de revenus bruts annuels, accompagnés d'augmentations récurrentes et d'autres avantages non négligeables, et tout cela, sur le dos d'une prétendue « solidarité » nationale ?

La sécurité sociale, « la plus belle invention du 20ème siècle ». Une « institution » que le monde entier nous envierai. A tel point que l'on vient de partout pour en bénéficier...gratuitement. Pour cela, les Français « créateurs de richesses », petits entrepreneurs ou libéraux, sont saignés à blanc. Ils ne peuvent même pas profiter ou si peu, d'un système pour lequel ils assurent en grande partie le financement.

Certaines vérités ne sont pas bonnes à dire. Il faut savoir que que ce sont les 20 millions de Français travaillant dans le privé, qui assurent principalement ce supposé devoir de « solidarité » nationale. La fonction publique pour des prestations immédiatement palpables, sans délai de carence y contribue à minima.... cherchez l'erreur !

Pour finir, la cerise sur le gâteau. Demandez donc à vos députés depuis quand et combien ils versent de cotisations sociales sur leurs grasses indemnités de parlementaires et comparez-les à celles que vous payez. Vous constaterez, comme le dit le célèbre adage, que « les bons conseilleurs ne sont pas toujours les bons payeurs », que ce sont finalement ceux qui vous ressassent ce fameux devoir de « solidarité » qui au final, y participent le moins.

Il est vrai qu'avec leurs régimes dérogatoires exceptionnels, ils ne voudraient pour rien au monde intégrer cette fameuse « universalité » sociale dont a le culot de nous parler un certain François HOLLANDE.

Marc LEWITT


Dans la même rubrique :