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Sainte-Suzanne : il y a déjà eu une élection (municipale partielle) de trop


Édito
Mercredi 27 Juin 2012

Ni Yolande Pausé, ni Daniel Alamélou, ni Maurice Gironcel, ni Aline Murin-Hoarau et encore moins la population de Sainte-Suzanne, ne souhaite retourner aux urnes. D'abord parce qu'il y a très peu de motifs (avec preuve à l'appui) ou de raisons pour que le tribunal administratif annule l'élection de Maurice Gironcel. Ensuite parce qu'il y a un fort ras-le-bol des ralé-poussé politiques à Sainte-Suzanne et une saturation d'élections à La Réunion.


Le commissaire du gouvernement qui a demandé la validation de l'élection municipale de Maurice Gironcel, fait sans doute preuve de bon sens. Car même si la plainte de Daniel Alamélou est motivée et justifiée, faut-il vraiment recourir à une nouvelle élection à un an et demi des Municipales de 2014 ? Ce serait ridicule. Car, d'une part, il faut reconnaître la victoire de Maurice Gironcel. Et d'autre part, personne n'a envie de retourner aux urnes avant 2014.

Reconnaissons aussi que l'élection municipale partielle de janvier/février était une fausse bonne idée. Yolande Pausé, Daniel Alamélou, Aline Murin-Hoarau, alors aux affaires, n'ont cessé de dénoncer l'inutilité de ce scrutin voulu par Maurice Gironcel, à nouveau éligible, et le parti communiste réunionnais. La fronde menée par le PCR pour obliger le conseil municipal à démissionner, avait déclenché de multiples réactions. L'opinion publique, relayé par les médias, avait déploré l'attitude du PCR à l'encontre de Yolande Pausé, Daniel Alamélou et Aline Murin-Hoarau.

Il s'agit de ne pas retomber dans une escalade où à chaque fois, ce sont les employés communaux et la population, qui sont pris entre plusieurs feux. Les habitants de Sainte-Suzanne ont besoin d'une période de sérénité et de calme politique, et ce après cinq mois de pré-campagne et de campagne électorale non-stop…

Jismy Ramoudou


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