Il y a deux sphères culturelles dominantes dans le maloya réunionnais.
La sphère Nord – Est et la sphère Sud – Ouest.
Dans ces deux univers encore complètement étanche il y a de cela 20 ans, deux pratiques différentes du maloya s’opèrent.
Dans la région Nord – Est,
les pratiquants du maloya sont très empreint de spiritualité, le maloya est une musique liée au culte des ancêtres africains et malgaches.
les pratiquants du maloya sont très empreint de spiritualité, le maloya est une musique liée au culte des ancêtres africains et malgaches.
Dans cette région, le maloya qu’il soit ternaire ou binaire est dominé par des chants en dialectes. Cette situation résulte peut-être de la présence plus forte des derniers travailleurs immigrés dans l’Est. Il faut dire que les rituels animistes sont légions dans l’Est est les thèmes chantés sont essentiellement des chants d’invocation des esprits.
Les maîtres reconnus du maloya dans l’Est sont Lo Rwa Kaf, Etienne Bob, Granmoun Lélé et la famille Ramouche.
Il y a aussi dans cette région une façon bien spéciale de chanter le maloya en créole qui est plus « piké » dans la façon d’interpréter que dans le Sud. Aussi dans cette région le maloya en mode respontial domine et donne un visage très marqué du maloya solèy lévan.
Dans la région Sud–Ouest,
les pratiquants du maloya, bien que pratiquant du culte des ancêtres comme leurs homologues de l’autre région, s’expriment essentiellement en créole dans leurs maloya. Le maloya sudiste semble plus anciennement enraciné dans la terre réunionnaise car il n'y a que peu de chants en dialectes dans cette région.
Berceau de la contestation sociale et culturelle dans les années 1970, beaucoup de chants parlent du quotidien des travailleurs, des problèmes de la vie quotidienne, de la lutte pour avoir de meilleures conditions de vie etc.
les pratiquants du maloya, bien que pratiquant du culte des ancêtres comme leurs homologues de l’autre région, s’expriment essentiellement en créole dans leurs maloya. Le maloya sudiste semble plus anciennement enraciné dans la terre réunionnaise car il n'y a que peu de chants en dialectes dans cette région.
Berceau de la contestation sociale et culturelle dans les années 1970, beaucoup de chants parlent du quotidien des travailleurs, des problèmes de la vie quotidienne, de la lutte pour avoir de meilleures conditions de vie etc.
C’est dans la région de Saint-Louis et de Saint-Pierre que sont nés et ont vécu les plus grands maîtres du maloya connus à l’heure actuelle : Batis kabaré, Gramoun Baba, Gramoun Bébé Manent, Gramoun Sello, Henri Lagarrigue, Firmin Viry, Simon « Dada » Lagarrigue… il faut noter que la famille de Granmoun Lélé du côté de son père, est originaire de St Louis.
Dans le petit monde du maloya, Saint-Louis et considéré comme La Mecque du maloya kabaré.
Le maloya sudiste est plein de paroles à double sens, de foutan (provocation) qui peuvent laisser l’auditeur sur sa faim s’il ne maîtrise pas les codes du maloya kabaré.
Le maloya sudiste est essentiellement ternaire, il est traditionnellement précédé de la complainte qu’on appelle pléré (qualifié de blues par les observateurs) ou d’une romance kabaré ou très rarement de quelques mots en dialectes.
Voici succinctement les caractéristiques principales du maloya solèy kousan.
La Maison du Maloya
centre culturel pour la sauvegarde, la promotion et la valorisation du maloya .
Patrimoine de l'Humanité
La Maison du Maloya
centre culturel pour la sauvegarde, la promotion et la valorisation du maloya .
Patrimoine de l'Humanité