Cette affaire appelle plusieurs remarques.
Comme tous les engagements de JPV, en voilà un qui va encore tomber à l’eau, sans vouloir faire de l’humour qui serait mal placé en la circonstance.
On peut en effet douter de la réelle volonté de notre maire de défendre le projet municipal auprès de l’Etat qui n’ignore pas que plus de la moitié des centres de vacances ont fermé ces dernières années, situation qui inquiète notamment les associations d’éducation populaire. Apparemment l’Etat n’a pas eu à insister puisque selon le journal « la mairie donne son accord » et du coup la priorité au projet hôtelier privé sur le site actuel, par rapport à un projet éducatif et social.
Ce dossier est aussi symptomatique du fonctionnement de nos institutions démocratiques quand c’est par la presse qu’on a des bribes d’informations sur son évolution. Au mépris des compétences du conseil municipal auquel il appartient de prendre la décision dans cette affaire et non au maire seul.
Soyons enfin clairs : j’ai fait partie de la municipalité qui entre 2008 et 2014 a participé elle aussi à l’abandon de ce centre de vacances mais je n’ai jamais approuvé la position du maire de l’époque sur le sort réservé à cet équipement, une position de principe de cet élu qui relevait plus de la politique politicienne que de l’intérêt communal. J’avais même obtenu en tant que 1er adjoint chargé du social un financement de la CAF de 500 000 € pour la réhabilitation du centre, perdu malheureusement pour nos enfants.
Conseiller municipal
Président de l’UDSA