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S. Sinimalé, Fouassin, Sigismeau… l'union sacrée avant une refondation redoutée à Droite


Invité(e)
Samedi 26 Mai 2012

Si l'on excepte le retrait de sa candidate dans la troisième et le désordre qui règne au Tampon, la Droite avance unie dans les autres circonscription. A l'image d'un Daniel Gonthier, alliant discrétion et pragmatisme, la Droite veut présenter à la population un parti politique sans état d'âme à deux semaines du premier tour des Législatives. Du score dépendra aussi le leadership de la Droite…


La Droite se remet doucement du médiocre score de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle. Hormis une réunion de débriefing à Saint-Gilles, et un comité départemental de l'UMP à Saint-Denis, la Droite n'a pas vraiment eu le temps de panser ses plaies. Désormais débarrasser du "boulet" que représentait la politique du gouvernement à La Réunion, les candidats de Droite croient, secrètement à un bon résultat les 10 et 17 juin prochains. "A une seule condition que l'on réussisse l'union".

Jean-Louis Lagourgue, premier vice-président du Conseil régional, est sans conteste l'un des symboles du politique rassembleur et fédérateur à Droite. Le maire de Sainte-Marie a déjà le soutien de Yolande Pausé, communiste dissidente, et Antonio Grondin, ex-Nouveau centre. Le candidat de Droite de la sixième circonscription a réussi à imposer son style à la Région Réunion.

Dans la cinquième où plane encore le spectre de Jean-Paul Virapoullé, Stéphane Fouassin a construit sa campagne électorale autour de l'union, et d'un programme "réaliste". Le maire de Salazie a pour l'heure évité tout conflit de génération. Avec des garçons comme Daniel Gonthier, maire de Bras-Panon, Olivier Rivière, maire de Saint-Philippe, ou une politique telle que Patricia Pilorget, conseillère régionale, la Droite dessine les contours d'un vrai renouvellement de la classe politique.

Sandra Sinimalé, dans la deuxième, et Béatrice Sigismeau, dans la quatrième, incarnent également cette transition, plus que jamais nécessaire, et ce avant une refondation également voulue par Didier Robert, président de La Réunion en confiance. Sandra Sinimalé, discrète jusque-là mais toujours très active sur le terrain, a déjà le soutien d'Alain Bénard, ancien maire de Saint-Paul, et Cyrille Melchior, conseiller général.

La conseillère municipale d'opposition à Saint-Paul, doit aujourd'hui s'imposer sur la scène médiatique, et comme leader de la Droite dans la deuxième circonscription. Sa tâche ne sera pas simple, car ces Législatives sont aussi un tremplin pour 2014. Béatrice Sigismeau ne connaît pas ces soucis. La municipalité de Saint-Pierre s'est mobilisée pour elle. La conseillère générale de Saint-Pierre à un atout à jouer dans la quatrième.

Ça aide dans la construction de l'union de la Droite...

Jismy Ramoudou


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