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"René-Paul Victoria et moi, nous construirons l'union avec Nassimah Dindar"


Politique
Samedi 5 Octobre 2013

"Comme vous le savez sans doute, au cours de cette rencontre réunissant tous les candidats de droite et du centre à la mairie de Saint-Denis ainsi que les divers leaders de l’UMP, d’Objectif Réunion et de l’UDI, Ipsos nous a présenté un sondage commandé par la Droite Sociale".


"Au regard des divers résultats, j’ai tenu à vous apporter plusieurs éclairages qui vous permettront de mieux les décrypter. J’ajouterai qu’un sondage six mois avant un scrutin n’offre pas une fiabilité irréprochable. On l’a bien vu en 2011 pour les législatives de 2012 où le même institut voyait Erika Bareigts battue -18% des intentions de vote au premier tour - quelle que soit la configuration. On sait ce qu’il en est advenu.

Néanmoins, avant d’aller plus loin dans l’étude du sondage, il est intéressant de relever que, depuis la rencontre de la droite et du centre, les lignes ont considérablement bougé. Alors que Nassimah Dindar se déclarait prête à prendre la tête de liste si elle parvenait à rassembler tous les candidats sous son nom, René-Paul Victoria portant les couleurs de l’UMP, a pris les devants en annonçant hier le maintien de sa candidature.

De mon côté, je vous annonce cet après-midi même que je maintiens  également ma candidature à la mairie de Saint-Denis sous l’étiquette UDI, bénéficiant je vous le rappelle, de l’investiture officielle de mon parti depuis la mi-mai.

Je ne doute pas que le moment venu, René-Paul Victoria et moi-même, nous trouverons un accord. Et si par un malheureux hasard, nous ne parvenions pas à faire l’union avant le premier tour, nous prendrons la peine de signer un engagement pour que tout se passe de la meilleure des manières entre les deux tours.

Pour revenir au sondage, je ferai plusieurs commentaires.

Cette étude d’opinion devait avoir lieu en septembre. Or, elle a commencé en août pour s’achever le 11 septembre. Outre la durée qui peut paraître pour le moins très longue, il est intéressant de noter que j’ai pris connaissance des questions via un mail d’Ibrahim Dindar le 12 septembre, soit le lendemain de la clôture de l’enquête.

Or, René-Paul Victoria et moi (et Jean-Jacques Morel ) avions expressément indiqué que nous n’accepterions les résultats d’un sondage qu’à condition que les questions aient été discutées avec nous. Préalable qui avait été validé par toutes les parties.

Si ce préalable concernant la méthodologie du sondage avait été respecté aujourd’hui, ce sondage ne pourrait faire l’objet de critiques telles qu’il a pour résultat paradoxal de favoriser notre adversaire commun.


De mon côté, ma principale exigence aurait été que pour la première question, le nom de Mme Dindar n’apparaisse pas. C’était le seul moyen pour que le sondage soit conforme à nos engagements contractuels. Le fait qu’elle y figure, alors que nous visons la même clientèle électorale, ne pouvait qu’aboutir à me marginaliser, compte tenu de sa notoriété.
J’ai la conviction que l’équité qui est de mise dans ce genre d’exercice, n’était pas forcément au rendez-vous.


Il faut se souvenir qu’en mars 2012, un accord signé par Nassimah Dindar, Ibrahim Dindar et moi-même,  portait notamment sur les législatives et les municipales.

Contre mon engagement clair, précis et respecté derrière Nassimah Dindar pour les législatives de 2012, je dirigeais la liste centriste aux municipales avec son soutien actif et celui d’Ibrahim Dindar, et ce, quel que soit le résultat des élections législatives de juin 2012.

J’entends parler par ailleurs d’une seconde phrase qui prévoyait un plan B en quelque sorte si ma candidature n’avait pas décollé. Cette seconde phrase n’a jamais existé, je voulais l’affirmer haut et fort. La seconde phrase de cet accord prévoit en tout état de cause la présence de Mme Dindar sur cette liste et si elle le souhaite, à la deuxième place. Un positionnement qui me paraît d’ores et déjà naturel.

Désormais je ne doute pas de l’engagement à mes côtés de Nassimah Dindar et de la Droite Sociale d’Ibrahim Dindar pour mener à bien ma campagne.
J’ai toujours été droit, je le resterai. J’entends que mes partenaires fassent la même chose.

En tant que candidat officiel de l’UDI, je crois plus que jamais en l’union de la droite et du centre pour reprendre la mairie que nous n’aurions jamais dû perdre, Saint-Denis étant historiquement une ville de droite. Il est temps aujourd’hui de dépasser les querelles de personne et de sortir des brouilles politiciennes particulièrement mesquines pour élaborer un projet ambitieux pour Saint-Denis.

Partout, Gilbert Annette est en difficulté, nous avons un devoir de gagner cette élection. Pour cela, il faut que chaque candidat respecte son allié. La loyauté est l’arme absolue et indispensable si nous voulons chasser le clan Annette de la mairie.

Depuis dix-huit mois, je vais à la rencontre des Dionysiens à travers des opérations de porte-à-porte dans les immeubles, des réunions de cellules ou des promenades sur les marchés dans les différents quartiers. J’ai salué des milliers d’hommes et de femmes.

Permettez-moi de vous dire qu’avec mes trois cents militants actifs qui s’investissent chaque jour dans les neuf cantons de la première ville de l’Outre-mer, le retour est de plus en plus positif. Nous ressentons une vraie dynamique.

Aujourd’hui, j’ai la conviction, étayée par de nombreux témoignages entendus çà et là, qu’un sondage sans doute plus mesuré, m’aurait permis de faire jeu égal avec mon principal concurrent.

Aux yeux de très nombreux Dionysiens, j’apparais comme un homme neuf, droit, honnête, ayant réussi ma vie professionnelle. Je ne suis pas en attente d’un poste. Mon engagement pour Saint-Denis est le fruit d’une longue maturation, d’une profonde réflexion qui a donné naissance à une vraie vision. Et comme le dit mon slogan, je veux désormais réveiller Saint-Denis.

Depuis ma plus tendre enfance, par l’intermédiaire de mon père Pierre LAGOURGUE, j’ai baigné dans la vie politique.
Arrivé à l’âge adulte, comme beaucoup d’autres, j’aurais pu choisir de marcher dans ses pas. C’eut été plus facile. En lieu et place, j’ai fait un autre choix.  Je suis devenu avocat, sans doute un bon technicien du droit et un confrère loyal car en 1999, ces mêmes confrères dionysiens m’ont porté à la tête du Barreau en faisant de moi l’un des plus jeunes bâtonniers de France. Mieux, à deux reprises, j’ai été élu au Conseil National des Barreaux, organe représentatif de la profession. Pour l’instant aucun autre Réunionnais n’a participé à ces travaux.


Pour en revenir à Saint-Denis, je crois profondément en son avenir. Bien évidemment les écueils ne manquent pas, mais entouré d’une équipe dynamique, forte d’experts dans de nombreux domaines, je suis confiant.


Aujourd’hui, contrairement à ce que dit l’équipe sortante, la commune est en friches économiquement et socialement.  Ce mandat de maire sera mon seul mandat, je l’exercerai à plein temps, je serai disponible pour les Dionysiens. Adepte de la proximité qui crée un vrai lien, à travers vous, je m’adresse aux Dionysiens pour leur dire que chaque semaine, je visiterai un quartier pour discuter avec ses habitants.


Mon projet est de tout mettre en œuvre pour que Saint-Denis retrouve la place qu’elle n’aurait jamais dû perdre. Elle doit être la capitale incontestée et incontestable de La Réunion, mais plus encore, la commune doit apparaître comme la première ville de l’Outre-mer par son attractivité. Enfin, la ville de Saint-Denis devra rayonner dans son environnement régional. Elle a tous les atouts pour devenir la capitale des îles de l’Océan Indien. J’en suis fondamentalement convaincu. A nous qui la dirigerons de tout mettre en œuvre pour qu’elle y parvienne.

Dans les prochaines années, à peine sortie du fénoir, héritage de la mandature socialiste, Saint-Denis doit offrir toutes les caractéristiques d’une ville ambitieuse, définitivement tournée vers l’avenir. Pour y parvenir, il est fondamental de la rendre plus attractive à travers une activité économique en permanence soutenue et un vivre ensemble harmonieux. Il est impérieux que chaque Dionysien, quel que soit son âge, son appartenance communautaire, son niveau d’instruction puisse se sentir chez lui partout dans la ville.

Pour relever ces défis, nous devons avoir une politique de logements ambitieuse, des équipements performants et novateurs, des services à la personne à la pointe. Ce ne sont qu’à travers tous ces axes de travail que je développerai devant vous lors de prochains rendez-vous que nous ferons de Saint-Denis une cité moderne où il fait bon vivre.

Les vrais emplois sont créés par l’entreprise et non sur une décision politique comme l’a récemment fait croire le maire sortant avec son coup de Com sur les 1000 emplois francs.

En revanche, il appartient à la collectivité de mettre tout en œuvre en termes de services notamment pour que les investisseurs retiennent notre cité plus qu’une autre. Et là, je le dis haut et fort, j’inflige un zéro pointé au maire actuel qui, en six ans, n’a pas été capable de créer le moindre emploi. A l’inverse par exemple des deux autres communes de la Cinor.

Demain, quand l’union de la droite et du centre nous permettra de reprendre la cité dionysienne, je ne doute pas que Saint-Denis retrouvera toute sa place pour s’engager sur la voie de la modernité pour tous".

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UDI


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