sak ifé nout jordu ék nout demin

Rendre à Expédit Lock-Fat de la CFDT ce qui appartient à Expédit Lock-Fat !


Citoyen
Dimanche 5 Juin 2016

​Je voudrais quand même avant tout, saluer ta prestation de ce vendredi 3 juin sur Réunion Première Télé, où tu es intervenu en tant que Secrétaire Général CFDT Santé-Sociaux. Qui, rappelons-le, la CFDT Santé-Sociaux est le premier syndicat en terme de représentativité à la Réunion, et qu’au Foyer Terre Rouge, la CFDT est devenue la première force syndicale lors des élections professionnelles du 4 décembre 2014. D’où cette invitation en direct à la télé pour apporter ton éclairage syndical sur l’affaire « des embauches au Foyer de l’enfance » qui fait la grande chronique dans presse cette semaine voire l’essentiel de l’actualité.


C’est ainsi, que j’ai pu admirer M. Lock-Fat, par son calme, sa simplicité, sa sympathie, son honnêteté et surtout ses compétences syndicales dégagées sur ce dossier ainsi pour la fonction publique hospitalière, des qualités que nous te connaissons déjà. Mais surtout ta capacité d’analyse et des valeurs syndicales qui fondent la CFDT, que tu as pu avancer et soutenir de « l’affaire du Foyer Terre Rouge » en répondant au journaliste de Réunion 1ère « que je ne suis pas là pour commenter une décision de justice ni sur les interventions des élus ici et là...» mais expliquant talentueusement que « le recrutement du personnel dans la Fonction Publique Hospitalière est régie par des Textes, dont les diverses modalités de recours sont inscrites dans la Loi du 9 janvier 1986, qui cadrent les conditions générale d’embauche suivant les postes à pourvoir, dont les compétences doivent être requises. Aux Directions de veiller au respect des Textes et les appliquer conformément … ». Je crois dans ta forme de conclusion, tout semble être dit « si l’on avait suivi les procédures d’embauche d’après les modalités prévues, peut-être qu’on ne serait pas là aujourd’hui ! ». Ainsi chacun pourra tirer sa propre leçon pour l’avenir !

 

Mais, mes propos conviendront surtout au sujet de ce très bel arbre, que notre ami« arboriculteur Lock-Fat » a su planter et que bientôt les hospitaliers pourront récolter les fruits. Il s’agit du Chèque Emploi Service Universel (CESU). Après un long défrichage et de dépierrage, andain en andain, presque seul, sur une terre aride et rocailleuse du COGORH, à travers divers courriers, que la plante fruitière a été mise en terre.

 

La pousse fût lente et difficile mais non impossible, puisque la lettre du Secrétaire Général CFDT Santé-Sociaux M. Lock-Fat à Mme De-Singly DG de l’ARS-OI le 11 décembre 2012, lui demandant son intervention pour que« La mise en œuvre du CESU qui a été prévue dans le protocole 2006-2009 du 19 octobre 2006 et qu’elle a été confiée au Comité de gestion des œuvres sociales (CGOS) » soit appliqué à la Réunion comme en Martinique et la Guadeloupe depuis 2009. Finalement l’arbre fruitier commence à grandir lentement tandis que la floraison se fait encore attendre, à cause peut-être de la sécheresse !

 

Puis, la venue de la Ministre Marisol Touraine lors de la pose de la première pierre du Pôle Sanitaire Ouest (PSO) le 7 février 2014. Que M. Lock-Fat interpelle la Ministre au sujet des retards du CESU alors que la Martinique et Guadeloupe, le CESU est déjà en place ! Ainsi, la Ministre confirmera que pour le Chèque Emploi Service Universel, des fonds ont été versés aux hôpitaux, équivalent à 0,09% de la masse salariale, chèques qui doivent permettre aux agents de la Fonction Publique Hospitalière, suivant un quotient familial défini, de rémunérer les services à la personne (garde d’enfant, crèche, soutien scolaire, ménage, repassage….etc.).

 

C’est ainsi que la saison des pluies arrivant, l’arbre planté se met à fleurir et à ce jour garni des beaux fruits, que bientôt tous les hospitaliers pourront les cueillir grâce à M. Lock-Fat.

C’est pour cela qu’il faut rendre à M. Lock-Fat Secrétaire Général CFDT Santé-Sociaux, ce qui lui appartient, avant que certains s’approprient les fruits de l’arbre planté par cet « arboriculteur », sans même l’avoir arrosé une seule fois.


Jean Claude Comorassamy


Dans la même rubrique :