sak ifé nout jordu ék nout demin

"Princesse Erika s'y croit !"


Invité(e)
Samedi 22 Décembre 2012

"Vous avez dû, tout comme moi, voir les affiches annonçant que l'Expansion avait fait un supplément régional sur La Réunion intitulée "l'île à haut potentiel".


"Pour justifier ce titre, qui change quand même diamétralement du misérabilisme dans lequel nous plonge la presse nationale dès qu'elle le peut, le magazine cite 100 personnalités réunionnaises dans le monde politique, économique, universitaire, culturel, etc.

Parmi les personnalités politiques, on trouve Ericka Bareigts, citée, il est vrai, en premier, mais aussi Nassimah Dindar, Michel Fontaine... plus 12 autres.

Une reconnaissance, déjà, mais pas suffisante pour la Princesse à l'ego surdimensionné en manque de valorisation. Ainsi sur sa page facebook, la Princesse se veut reine. "l'Expansion, l'Expansion, dis-moi que je suis la plus belle', demande-t-elle. Pas de réponse, puisque l'Expansion ne fait pas de classement, mais cite simplement les personnalités.

Qu'à cela ne tienne, Ericka Bareigts écrit sans vergogne sur le réseau social : "Cher amis, le magazine l'Expansion, dans son N°80, a réalisé une enquête spéciale sur La Réunion et m'a placé en tête de son classement des personnalités politiques locales". (Notez les deux fautes : le "cher amis" sans doute lié à la frappe, mais plus étonnant le "m'a placé" comme si Ericka Bareigts était de sexe masculin!).

On pourrait s'en amuser, mais cela révèle en réalité deux inquiétudes et une conclusion encore plus inquiétante :
- si notre députée lit aussi bien les textes de loi que les articles de presse, les premiers étant généralement plus compliqués que les seconds, on peut s'inquiéter de la teneur des amendements proposés ;
- si notre députée sait très bien que le magazine n'a pas réalisé de classement, la malhonnêteté intellectuelle dont elle fait preuve montre combien elle est prête à manipuler l'opinion pour se faire mousser.

Dans les deux cas, cela nous montre que la Princesse Ericka est la princesse au petit pois, mais le petit pois n'est pas sous le matelas".

Joséphine Cadet


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