La grève de la faim que poursuit Samuel Mouen depuis plusieurs jours aura été porteuse d’enseignements.
Passons rapidement sur le silence coupable des députées socialistes de St-Denis : tout a été dit, et ceux qui ont voté pour elles savent maintenant ce que veut dire l’expression "béni oui oui". Leurs dénégations, au moment de la campagne électorale, promettant qu’elles se battraient pour les Réunionnais sans considération de leur couleur politique, auront fait long feu.
"Paroles, paroles, paroles" pour reprendre les termes d’un tract qui circule actuellement. Les mêmes « paroles, paroles, paroles » nous seront servies pour les municipales, nous saurons comment les traiter !
Porteuse d’enseignement est aussi la différence d’attitude entre le préfet et le maire de St Denis. Tous deux se disent solidaires du gouvernement. Normal pour le préfet qui en est le représentant.
Il n’empêche que, sans doute sensible à la situation, le préfet rend visite à Samuel Mouen, lui demandant des nouvelles de sa santé, l’assurant de sa sympathie.
Que fait le maire ? Totale indifférence.
Aucun mot, aucune réaction. Pire, il ne donne même pas consigne à ses services techniques de modifier un tout petit peu les programmations de ses toilettes et de son arrosage automatique ou de réparer le robinet situé à proximité de la tente. Ce qui rend encore plus admirable la détermination de Samuel Mouen. Et bien plus difficiles les conditions dans lesquelles se déroule cette grève de la faim.
Le préfet aura marqué un point dans l’esprit des Réunionnais.
Le maire aussi aura marqué les esprits. Les Dionysiens se souviendront en 2014 de son mépris pour la détresse et la souffrance des Réunionnais !
Passons rapidement sur le silence coupable des députées socialistes de St-Denis : tout a été dit, et ceux qui ont voté pour elles savent maintenant ce que veut dire l’expression "béni oui oui". Leurs dénégations, au moment de la campagne électorale, promettant qu’elles se battraient pour les Réunionnais sans considération de leur couleur politique, auront fait long feu.
"Paroles, paroles, paroles" pour reprendre les termes d’un tract qui circule actuellement. Les mêmes « paroles, paroles, paroles » nous seront servies pour les municipales, nous saurons comment les traiter !
Porteuse d’enseignement est aussi la différence d’attitude entre le préfet et le maire de St Denis. Tous deux se disent solidaires du gouvernement. Normal pour le préfet qui en est le représentant.
Il n’empêche que, sans doute sensible à la situation, le préfet rend visite à Samuel Mouen, lui demandant des nouvelles de sa santé, l’assurant de sa sympathie.
Que fait le maire ? Totale indifférence.
Aucun mot, aucune réaction. Pire, il ne donne même pas consigne à ses services techniques de modifier un tout petit peu les programmations de ses toilettes et de son arrosage automatique ou de réparer le robinet situé à proximité de la tente. Ce qui rend encore plus admirable la détermination de Samuel Mouen. Et bien plus difficiles les conditions dans lesquelles se déroule cette grève de la faim.
Le préfet aura marqué un point dans l’esprit des Réunionnais.
Le maire aussi aura marqué les esprits. Les Dionysiens se souviendront en 2014 de son mépris pour la détresse et la souffrance des Réunionnais !