Jean-Jacques Vlody, président de la Saphir ou la politique de l’immobilisme
Pourtant, le président de la Saphir qu’il est ne peut ignorer que 13 000 abonnés tamponnais sont alimentés par…la Saphir qui a connu bien des déboires.
Si le président de la Saphir était aux abonnés absents, en tant que Maire du Tampon je suis resté en lien constant avec EDF pour que les postes électriques et les pompages de la Saphir soient alimentés permettant la desserte en eau des Tamponnais de la partie basse de la ville.
Depuis le passage du cyclone Gamède, il y a maintenant 7 ans, le captage de la Saphir, dans le Bras de la Plaine est sous la menace permanente d’un énorme éboulis formé dans le bras des Roches noires, dont les gravats rendent régulièrement l’eau trouble.
Dans un premier temps, le président de la Saphir a simplement décidé…de ne rien décider et de « laisser faire la nature ».
Après l’immobilisme, le temps de la communication : il annonçait que la Saphir allait faire l’acquisition d’un « hydrocyclone » pour « traiter la turbidité de l’eau ». A ce jour, rien que des mots, toujours des mots…
Gouverner c’est prévoir. A défaut de gouverner la Saphir, son président aurait au moins pu gérer la SEM dont il est dirigeant pour assurer l’alimentation en eau des Tamponnais de la partie basse de la ville.
Mais plutôt que d’assumer ses responsabilités, il préfère se répandre en rumeurs sur les réseaux sociaux.
Un simple parcours dans le Tampon lui aurait permis de constater que samedi en fin de matinée, une trentaine d’agents communaux installait les citernes dans les différents quartiers de la ville, tandis qu’une noria de camions alimentait ces points d’eau.
Pendant que le président de la Saphir était sur Facebook, la commune du Tampon agissait et avant même que ses commentaires ne soient mis en ligne, les citernes étaient en place et la liste des emplacements communiquée à la presse.
C’est à titre exceptionnel que je publie cette lettre, laissant habituellement l'excessif retrouver le dérisoire qu'il mérite; Cependant, je ne saurais accepter la propagation de fausses informations qui passent sous silence l’action municipale et surtout le travail des agents sur le terrain.
Maire du Tampon