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Paul Vergès : "Il n'y a aucune raison de modifier la majorité du Conseil général"


Édito
Jeudi 20 Octobre 2011

Sérénité. Paul Vergès donne dans la "zenitude". Et ce n'est pas ce qui se passe au Département, les échanges par lettres interposées entre Elie Hoarau, secrétaire général, et Nassimah Dindar, présidente du palais de La Source, qui va perturber le patron de l'Alliance. "Quand il y a incompréhension et mésentente, il faut se mettre autour d'une table et en parler".


Paul Vergès ne fait pas cas des relations difficiles qu'il y a aujourd'hui entre Nassimah Dindar et le PCR. Le président de l'Alliance reconnaît tout de même qu'il y a "griefs de part et d'autre. Mais, ce n'est pas pour autant qu'il faut tout de suite parler un changement de majorité départementale. Il n'y a aucune raison aujourd'hui de modifier la majorité du Conseil général".

"Quand il y a griefs de part et d'autre, il faut se mettre autour d'une table et en parler". Et à la question : "Participerez-vous à cet échange ?". Paul Vergès a répondu avec un sourire : "Je ne suis pas conseiller général". Il est évident que le patron de l'Alliance aura son mot à dire dans les rapports tendus entre plusieurs élus communistes et la présidence départementale.

Il s'agit de définir le juste champ d'action du PCR au sein de l'institution. Les prérogatives assumées par Pierre Vergès, ont parfois semé le trouble dans des esprits. Pourtant, au début du mois d'août sur notre site, l'intéressé déclarait : "Je ne suis pas le président bis du Conseil général.

A la question : "Quels sont vos rapports avec la présidente Nassimah Dindar ?"
Le quatrième vice-président a indiqué : "Ce sont des rapports qui doivent être confortés. Ces rapports ont été construits à partir d'un contrat novateur. Notre majorité comporte trois courants, ce qui n'est pas simple non plus à la veille d'échéances électorales importantes".

Plus on avancera dans le temps, moins la cohabitation ne sera simple...


Jismy Ramoudou


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