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Patrick Lebreton n'a pas dit son dernier mot...


Édito
Vendredi 19 Octobre 2012

Quel premier secrétaire fédéral aurait été Patrick Lebreton, s'il avait été élu à cette fonction. Plus charismatique que Philippe Leconstant, successeur annoncé de Gilbert Annette, également plus directif (dictatorial selon certains de ses proches), le député-maire de Saint-Joseph va donc rater le coche. A moins que ce soit la direction du parti socialiste qui rate le coche en se passant d'un homme politique d'une dimension certaine...


Le congrès du PS, c'est demain après-midi à la salle Candin. Il ne faut s'attendre à aucune surprise. Tout est réglé comme du papier à musique. Le successeur de Gilbert Annette est connu. C'est Philippe Leconstant. Un choix tactique du maire de St-Denis. Et à plus d'un titre. Le premier secrétaire fédéral du PS qui s'orgueillir d'un bilan flatteur :
- trois mairies conquises dont Saint-Denis et St-Benoît (en 2008),
- liste socialise d'union aux Régionales 2010 et six conseillers régionaux,
- cinq ans dans la majorité départementale de Nassimah Dindar en 2011,
- un sénateur (Michel Vergoz) en 2011,
- cinq députés à l'Assemblée nationale (dont Jean-Claude Fruteau et Patrick Lebreton).

Quel premier secrétaire fédéral peut présenter un tel bilan. "C'est le bilan d'une équipe. C'est le travail de Patrick Lebreton, Jean-Claude Fruteau, Jean-Jacques Vlody, Guito ramoune, Michel Vergoz, Ericka Bareigts ou Monique Orphé... Je tiens à tous les remercier d'avoir porter avec moi, le PS local aussi haut. Mais, je crois qu'il faut savoir laisser la place aux jeunes. C'est que je fais avec Philippe Leconstant".

Le choix du conseiller général de Saint-Benoît est tactique. Gilbert Annette a placé Jean-Claude Fruteau, pro Patrick Lebreton dans une situation délicate. En effet, le député-maire de Saint-Benoît aura du mal à aller contre son premier adjoint. Du même coup, il relance du même coup le conseiller municipal dans la course de 2014 ay cas où le maire en exercice décide de ne pas se représenter pour un autre mandat aux Municipales de 2014.

Cette tactique a aussi pour objectif de barrer la route à Patrick Lebreton, à qui aurait dû aller. Ce n'est pas le cas. Patrick Lebreton n'a pas dit son dernier mot. Le député-maire du Sud n'a pas besoin du PS pour réussir son grand Sud avec Jean-Jacques Vlody et Didier Robert. Et si accessoirement, il en a besoin, Patrick Lebreton créeré son parti politique. Comme l'a fait Huguette Bello ou comme le fera sans doute Didier Robert...


Jismy Ramoudou


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