Si dimanche soir, Jean-Claude Fruteau, député-maire de Saint-Benoît, a tempéré ses propos et éviter la comparaison entre la légitimité que confèrent les primaires, et l'investiture règlementaire des statuts du PS, hier à la permanence parlementaire de l'élu bénédictin, Patrick Lebreton, patron du Progrès, a été catégorique. "Entre les 94 voix de la section PS, pour Virginie Gobalou, et le millier de voix des électeurs qui ont voté aux primaires pour Krishna Badamia, il n'y a pas photo en ce qui concerne la légitimité populaire".
C'est encore plus vrai à Saint-Joseph où le député-maire en place a réalisé un score historique pour ces primaires. Inscrits : 10.006 ; votants : 8.262 (82,57 %) ; nuls : 486 (5,88 %) ; exprimés : 7.776 (94,12 %). Des chiffres exceptionnels. Un tour de force habile à plusieurs titres, à six mois des Municipales 2014. D'une part, Patrick Lebreton confirme son leadership au Progrès et sur l'échiquier politique local, et d'autre part, il expose un peu plus l'embarras de Gilbert Annette "en difficulté à Saint-Denis selon la presse" et ce à quelques mois de mars 2014.
Hier soir à l'issue des primaires, Patrick Lebreton, d'abord à Saint-Joseph, mais aussi dans les cinq autres communes (St-Benoît, Sainte-Rose, Salazie, Saint-Pierre et le Tampon), a réussi un autre pari : remettre en cause le fonctionnement règlementaire du PS, et à postériori, la mainmise de Gilbert Annette sur le parti socialiste à La Réunion. "Le PS est devenu un parti d'investiture. Nous voulons l'ouvrir à la population. Comme François Hollande l'a fait lors de la présidentielle, avec l'instauration des primaires".
"Pourquoi ce qui serait bon pour l'élection présidentielle, ne le serait pas pour les scrutins locaux. Nous devons évoluer en ce sens", a expliqué le parlementaire du Sud, hier lors de sa conférence de presse. Et c'est sans doute pour motiver sa position que les candidats du Progrès veulent tout faire pour réaliser des scores supérieurs à ceux des représentants du PS. Le face-à-face Virginie Gobalou (PS) / Krishna Badamia (le Progrès) à Saint-Pierre, sera un scrutin-test.
Et ce n'est sans doute pas par hasard que Saint-Pierre a été choisi. C'est un terrain "neutre" que connaît le député Patrick Lebreton. Sa suppléante, Virginie Gobalou, également...
C'est encore plus vrai à Saint-Joseph où le député-maire en place a réalisé un score historique pour ces primaires. Inscrits : 10.006 ; votants : 8.262 (82,57 %) ; nuls : 486 (5,88 %) ; exprimés : 7.776 (94,12 %). Des chiffres exceptionnels. Un tour de force habile à plusieurs titres, à six mois des Municipales 2014. D'une part, Patrick Lebreton confirme son leadership au Progrès et sur l'échiquier politique local, et d'autre part, il expose un peu plus l'embarras de Gilbert Annette "en difficulté à Saint-Denis selon la presse" et ce à quelques mois de mars 2014.
Hier soir à l'issue des primaires, Patrick Lebreton, d'abord à Saint-Joseph, mais aussi dans les cinq autres communes (St-Benoît, Sainte-Rose, Salazie, Saint-Pierre et le Tampon), a réussi un autre pari : remettre en cause le fonctionnement règlementaire du PS, et à postériori, la mainmise de Gilbert Annette sur le parti socialiste à La Réunion. "Le PS est devenu un parti d'investiture. Nous voulons l'ouvrir à la population. Comme François Hollande l'a fait lors de la présidentielle, avec l'instauration des primaires".
"Pourquoi ce qui serait bon pour l'élection présidentielle, ne le serait pas pour les scrutins locaux. Nous devons évoluer en ce sens", a expliqué le parlementaire du Sud, hier lors de sa conférence de presse. Et c'est sans doute pour motiver sa position que les candidats du Progrès veulent tout faire pour réaliser des scores supérieurs à ceux des représentants du PS. Le face-à-face Virginie Gobalou (PS) / Krishna Badamia (le Progrès) à Saint-Pierre, sera un scrutin-test.
Et ce n'est sans doute pas par hasard que Saint-Pierre a été choisi. C'est un terrain "neutre" que connaît le député Patrick Lebreton. Sa suppléante, Virginie Gobalou, également...