Le livre blanc de l'urgence sociale édité par le Conseil général a un axe transversal : la mutualisation des interventions et des moyens. Les 20 propositions contenues dans ce document, ont aussi pour objectif d'intervenir à différents niveaux du système, et le rendre ainsi plus performant. Plus "économe". Et surtout plus efficace. "L'urgence sociale met en évidence les failles du système. Ce système n'a pas su évoluer". Nassimah Dindar cite trois exemples pour motiver son constat.
"Il y a l'exemple de "l'argent femme seule", l'ex-API (Allocation parent isolé) intégré depuis juin 2009 au RSA. Le RSA (avec l'API) est plus avantageux lorsque la femme et l'homme (ayant un enfant ensemble) ont chacun(e) leur domicile. S'ils n'ont qu'une seule et même adresse, c'est-à-dire qu'ils vivent maritalement, le montant du RSA (plus API) est de 863 euros. Cette allocation passe à 1.208 euros (725 euros pour la femme et 483 pour l'homme) quand ils ont - administrativement - une adresse différente. Ce système est en train de détruire notre modèle familial".
Le Conseil général propose aussi la rupture administrative. "Il y a souvent un délai de trois mois entre la fin d'un contrat aidé et la première allocation de RSA. La personne (ou sa famille déjà en précarité), voit sa situation sociale se dégrader un peu plus, car, comme il n'y a plus d'entrée d'argent, les factures s'accumulent. En premier, ce sont les factures d'eau et d'électricité qui ne sont pas payées. C'est 53 % des 2 millions d'euros du FSL (Fond social au logement). Puis, c'est le loyer que les précaires arrêtent de régler. Et c'est la dégringolade. Il est donc essentiel de réduire au maximum voire rompre, cette rupture administrative".
La collectivité départementale demande aussi l'instauration de contrats aidés d'une durée de 24 mois minimum pour un quota d'heure de 26 à 30 heures par semaine. Il s'agit pour la présidente du Conseil général de maintenir le niveau de salaire des bénéficiaires entre 1.000 et 1.200 euros. Cette mesure aura du succès auprès des précaires à la seule condition que le taux de la CMU-C soit relevé au-dessus de leur revenu. Car, le plus grand nombre préfère avoir une paye modeste pour bénéficier de la CMU-C...
Sur la vidéo, Nassimah Dindar parle d'abord de la précarité monétaire.
"Il y a l'exemple de "l'argent femme seule", l'ex-API (Allocation parent isolé) intégré depuis juin 2009 au RSA. Le RSA (avec l'API) est plus avantageux lorsque la femme et l'homme (ayant un enfant ensemble) ont chacun(e) leur domicile. S'ils n'ont qu'une seule et même adresse, c'est-à-dire qu'ils vivent maritalement, le montant du RSA (plus API) est de 863 euros. Cette allocation passe à 1.208 euros (725 euros pour la femme et 483 pour l'homme) quand ils ont - administrativement - une adresse différente. Ce système est en train de détruire notre modèle familial".
Le Conseil général propose aussi la rupture administrative. "Il y a souvent un délai de trois mois entre la fin d'un contrat aidé et la première allocation de RSA. La personne (ou sa famille déjà en précarité), voit sa situation sociale se dégrader un peu plus, car, comme il n'y a plus d'entrée d'argent, les factures s'accumulent. En premier, ce sont les factures d'eau et d'électricité qui ne sont pas payées. C'est 53 % des 2 millions d'euros du FSL (Fond social au logement). Puis, c'est le loyer que les précaires arrêtent de régler. Et c'est la dégringolade. Il est donc essentiel de réduire au maximum voire rompre, cette rupture administrative".
La collectivité départementale demande aussi l'instauration de contrats aidés d'une durée de 24 mois minimum pour un quota d'heure de 26 à 30 heures par semaine. Il s'agit pour la présidente du Conseil général de maintenir le niveau de salaire des bénéficiaires entre 1.000 et 1.200 euros. Cette mesure aura du succès auprès des précaires à la seule condition que le taux de la CMU-C soit relevé au-dessus de leur revenu. Car, le plus grand nombre préfère avoir une paye modeste pour bénéficier de la CMU-C...
Sur la vidéo, Nassimah Dindar parle d'abord de la précarité monétaire.