J'ai connu l'époque où le châtiment corporel était autorisé à l'école et parfois vivement recommandé par les parents. Le “coco lé dir” alors pour faire entrer les connaissances, il fallait taper sur l'enfant comme on tape avec le marteau pour faire entrer le clou. Les adultes considéraient qu'ils s'étaient acquittés de leur responsabilité, mais “c'est la faute à l'enfant”. Des études ont finalement montré que la violence n'a rien à voir avec le processus d'apprentissage, et ce fut interdit. Aujourd'hui aucun parent n'accepterait qu'un enseignant touche à un seul cheveu de son enfant, heureusement.
Pourquoi cela serait-il différent entre un parent et son enfant ?
La sphère privée doit-elle être un espace de non droit ?
Tous les pédiatres français, psychologues et spécialistes de la question sont quasi-unanimes et jugent que “les châtiments corporels n'ont pas de valeur éducative et ont plutôt tendance à envenimer les relations parents-enfants”. Par ailleurs, le 20 novembre 1989, l'Enfant a été défini comme une personnalité juridique protégée par la Convention Internationale relative aux Droits de l'Enfant. La communauté internationale a décrété cette date, Journée Mondiale de l'Enfance. Certains pays ont choisi le 1er juin. Peut-être aurait-il fallu accorder plus de temps pour présenter le contenu de ces textes, et en débattre franchement, car il s'agit bien de former des Citoyennes et Citoyens conscients de leurs actes.
Si les pouvoirs publics et les autorités judiciaires passent leur temps à juger et non à éduquer la société, qui est responsable quand ça dérape ? Il est insupportable d'entendre à la télévision, un jeune député Réunionnais faire l'apologie de la violence faite à un enfant. On parle d'Education, cela ne peut pas rimer avec la violence, car frapper un enfant pour qu'il “comprenne” n'a pas de sens et au contraire ne crée pas les conditions les meilleures pour sa réussite.
La société civile n'échappe pas non plus à son rôle. Les associations qui militent pour mettre fin à la violence faite aux femmes devraient réagir, car devant un adulte, une petite fille ou un petit garçon, est un être tout aussi vulnérable qu'une femme l'est devant un homme. Porter atteinte à un Être est une violation des droits de l'Homme. Ne pas frapper est un principe, encore plus si les victimes sont des enfants.
Pourquoi cela serait-il différent entre un parent et son enfant ?
La sphère privée doit-elle être un espace de non droit ?
Tous les pédiatres français, psychologues et spécialistes de la question sont quasi-unanimes et jugent que “les châtiments corporels n'ont pas de valeur éducative et ont plutôt tendance à envenimer les relations parents-enfants”. Par ailleurs, le 20 novembre 1989, l'Enfant a été défini comme une personnalité juridique protégée par la Convention Internationale relative aux Droits de l'Enfant. La communauté internationale a décrété cette date, Journée Mondiale de l'Enfance. Certains pays ont choisi le 1er juin. Peut-être aurait-il fallu accorder plus de temps pour présenter le contenu de ces textes, et en débattre franchement, car il s'agit bien de former des Citoyennes et Citoyens conscients de leurs actes.
Si les pouvoirs publics et les autorités judiciaires passent leur temps à juger et non à éduquer la société, qui est responsable quand ça dérape ? Il est insupportable d'entendre à la télévision, un jeune député Réunionnais faire l'apologie de la violence faite à un enfant. On parle d'Education, cela ne peut pas rimer avec la violence, car frapper un enfant pour qu'il “comprenne” n'a pas de sens et au contraire ne crée pas les conditions les meilleures pour sa réussite.
La société civile n'échappe pas non plus à son rôle. Les associations qui militent pour mettre fin à la violence faite aux femmes devraient réagir, car devant un adulte, une petite fille ou un petit garçon, est un être tout aussi vulnérable qu'une femme l'est devant un homme. Porter atteinte à un Être est une violation des droits de l'Homme. Ne pas frapper est un principe, encore plus si les victimes sont des enfants.